22 juillet 2000

J'adore les orages. Pas vous ?

Lorsque la nature se déchaîne, elle n'en est que plus belle.

Copine s'ennuie. Ses amies sont absentes pour la fin de semaine. Si le temps le permet, nous allons faire une randonnée ensemble demain. Il y a maintenant trop longtemps que je suis inactif.

Je me sens terriblement bien en ce moment. Aucune raison particulière. Ce n'est certainement pas la faute de la seule bière que j'ai bu en tout cas. Je me sens affectueux, câlin. J'ai le goût d'aimer tout et tout le monde. Si j'avais une femme près de moi je la couvrirais de baisers, de caresses et d'amour.

J'ai fait un grand nombre d'étranges rêves cette nuit. Ils étaient tous différents, mais avaient un point en commun: ils semblaient tous tellement réels. Dans l'un d'entre eux, j'étais aveugle. Aucune image donc. Mais je marchais dans un champs, et je sentais chaque brin d'herbe sur ma peau, chaque caillou sous mes pas, chaque rayon de soleil sur mon visage... c'était incroyablement intense. Tellement que cela m'a convaincu de tenter l'expérience, d'aller marcher dans un champs, ou en forêt, de me bander les yeux et de me concentrer sur tous mes autres sens, odorat, toucher, ouïe...

Plus l'idée de renoncer pour de bon à Consoeur fait son chemin dans mon esprit, plus elle me déplait. Mais que puis-je faire d'autre ? J'avais réussis à me faire à l'idée que mon amour ne l'intéressais pas, mais maintenant elle rejette même mon amitié.

Quoi ? Vous pensiez que j'étais amoureux d'elle ? Détrompez-vous. Mais je ressentais pour elle une amitié aussi profonde, aussi intense que l'amour. Voyez-vous, toute ma vie, je n'ai jamais pu me permettre de vivre désir, passion et amour. Avec le temps, ils sont devenus mes ennemis. Ne me reste que l'amitié. Et c'est par elle que s'exprime la passion qui bouille en moi et que je ne peux exprimer par l'amour. Ainsi, mes amitiés sont intenses, passionnées et inconditionnelles, comme celle que je partage avec Lola.

Ma destinée est-elle donc de souffrir de l'amour toute ma vie ?

Vous tous et toutes qui me lisez, qui avez tous eût la chance d'aimer et d'être aimer, ne serait-ce qu'une seule fois dans votre existence, vous ne pourrez jamais réaliser l'ampleur du vide qui m'habite.

Et contrairement au dicton, ce qu'on ne connaît pas peut nous faire mal.


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