23 juillet 2000
Tu te couches tard Laqk, trop tard... Tu travailles demain pourtant. Le lever du corps va être pénible.
Aujourd'hui, la nature a été omniprésente dans ma journée. D'abord ce matin, alors que je déjeunais, j'ai pu observer à mon aise environs une douzaine de geais bleus qui s'amusaient à se pourchasser et à s'amuser les uns avec les autres. Ces oiseaux sont absolument magnifiques, même si leur cri est un peu (beaucoup en fait) énervant. Ils étaient très peu farouches, et je pouvais les observer à mon gré à travers ma porte patio, alors qu'ils allaient et venaient sur ma galerie. Un moment donné, l'un d'entre eux s'est perché sur ma rampe de galerie, avec dans son bec une chenille qu'il frappait à répétition sur le bois jusqu'à ce qu'elle cesse de bouger. Puis il est parti avec sa proie inerte, mais sans la manger. Il s'agissait sans doute d'une mère qui venait "d'apprêter" le repas d'un de ses rejetons, qui à cette période de l'année est maintenant rendu aussi gros qu'elle.
Courte randonnée en forêt cet après-midi avec Copine, randonnée dont nous avons profiter pour refaire nos stocks de thé du Labrador.
Ce soir, je suis allé faire un tour de canot sur le lac, ce que je n'avais pas fait depuis mon accident. Le vent était tombé, et on pouvait entendre chaque petit bruit de la nature, que ce soit le clapotis d'un poisson qui saute hors de l'eau pour avaler une mouche noire (yesssssssssss) ou celui d'une grenouille qui plonge, effrayée par mon approche. J'ai eu également le grand plaisir de voir un magnifique héron bleu. C'est la première fois que j'en vois un cet été, alors que j'en voyais régulièrement par les années passée.
J'ai profité de l'occasion pour aller jeter un coup d'oeil à la plate forme flottante, ce qui a un peu jeter un froid sur mon fantasme d'y faire l'amour au clair de lune. En effet, elle est généreusement saupoudrée de "guano", conséquence des oiseux qui s'en servent régulièrement comme perchoir.
Hum... si je décide quand même de réaliser mon fantasme un jour, ne pas oublier d'apporter une vadrouille...
Je vous quitte, mon lit m'attend.