14 juin 2000

Bon, je n'arriverai jamais à me concentrer si je n'éteins pas la télé... Voilà :-)

Petite journée bien ordinaire aujourd'hui. Le soleil qui brillait ce matin s'est caché plus tard en journée. Mais comme le temps est resté doux, ça ne m'a pas empêché de me débarrasser de mes vêtements à mon arrivé du travail pour aller faire une saucette dans mon lac bien aimé.

En arrivant sur le bord de l'eau, j'ai eu l'agréable surprise d'y voir le huard flottant silencieusement à une vingtaine de mètres à peine, qui ne sembla guerre effrayé par mon arrivé.

Je ne prolongeai pas inutilement mon séjour à l'extérieur car à la vue de ma peau nue et sans défense, une horde de maringouins s'assemblait déjà pour se préparer à donner l'assaut.

Les sales bêtes, je les déteste vraiment...

Mes nombreuses piqûres d'hier soir vont mieux aujourd'hui. Les petites boursouflures ont disparu et à leur place on ne voit plus qu'un petit point rouge qui disparaîtra dans quelques jours. De toute façon j'ai déjà vu pire. Lors du dernier jour de ma randonnée dans les monts Groulx l'an passé, à mon arrivé au refuge en fin de journée, je m'étais compté pas moins de trois cent piqûres sur une seule jambe... Inutile de préciser que je n'ai pas osé compter celles de l'autre jambe.

Quoi ? Du chasse-moustique ? Vous voulez rire ? Les mouches de ces régions mangent du chasse-moustique pour déjeuner !

Une autre agréable surprise m'attendait après ma baignade en ouvrant mon courrier. J'avais reçu un gentil message de France :-) Ça me fait tout drôle d'écrire ce soir car je sais maintenant qu'elle lit mon journal. Elle est ma seule lectrice sur laquelle je peux mettre un visage.

Un visage qui me manque.

Elle a renouvelé son invitation à lui rendre visite cet été, ce qui me tente énormément. Mais je ne me suis pas encore fait à l'idée d'entreprendre seul un voyage d'un mois. Je sais, je sais... souvent dans ma vie j'ai commis l'erreur de me priver de faire des activités qui me tentaient sous prétexte que j'étais seul pour les faire. Rien ne presse de toute façon, l'été ne fait que commencer et il doit encore faire très beau dans la région de San Francisco même au mois de septembre. J'ai la chance d'avoir un travail où je peux prendre mes vacances à peu près n'importe quand à quelques jours de préavis seulement, alors je me laisse encore du temps pour y penser, et peut-être trouver une amie pour m'accompagner.

Aïe, j'ai une piqûre dans l'oreille. Sales bêtes !


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