17 mai 2000

Trop de choses à dire, trop peur d'en oublier. Comment choisir, comment choisir ?

Si je commençais par un rêve que j'ai fait cette nuit. Pourquoi ? Parce que je suis un tantinet exhibitionniste et que c'est un rêve érotique. Mais attention, par "érotique", je ne veux pas dire gros plans explicites en IMAX 3D ! Vous allez comprendre.

J'étais dans ma chambre à coucher. Avec moi, une de mes consoeurs de travail. Pas celle dont je vous ai parlé hier, mais une autre. Elle était assise sur mon lit et nous jasions de choses et d'autres. Quand à moi, je me promenais d'un coin à l'autre de ma chambre, lui montrant tantôt quelque chose sur mon ordinateur, tantôt un livre dans ma bibliothèque, tantôt un quelconque objet. Elle était habillée, mais j'étais complètement nu, et rien de cette situation ne nous semblait inhabituel (rappelez-vous: c'est un rêve). Après un certain temps, je me retrouvai assis sur le lit avec elle, alors que nous continuyons notre conversation. Au fure et à mesure que les minutes passaient, nos échanges étaient de plus en plus ponctués de remarques suggestives, de fou-rires nerveux, de regards lourds de signification. J'étais maintenant couché sur le dos, les mains derrière la tête, et nous commencions à sentir l'un comme l'autre la tension sexuelle qui montait entre nous. Un moment donné, après un long silence, elle me regarda avec un sourire, puis saisit le coin d'une de mes couvertures et la replia sur moi pour en cacher mon sexe. Je compris bien son geste puisque cette demoiselle, avais-je oublié de le préciser, est une femme mariée. Je décidai alors de me retourner et de me coucher sur le ventre, les mains sous mon oreiller. Elle était toujours assise à côté de moi, et notre conversation reprit, un ton plus bas mais toujours lourde de sous-entendus, sans les regards toutefois, puisque j'avais maintenant les yeux fermés.

C'est alors que, sans changer le ton ou la teneur de ses paroles, je la sentis commencer à faire glisser ses doigts le long de mon dos. Feignant l'indifférence, je gardai les yeux fermés, mais mon coeur battait dans ma poitrine alors que je m'abandonnais à cette douce caresse. Ses mains s'aventurèrent toujours de plus en plus près du bord de la couverture qui recouvrait maintenant mes fesses. Celle-ci fut bientôt écartée, et son exploration de ma peau se continua sans entrave, tout le long de mon corps. À ce moment là, nous ne parlions plus du tout, et une partie de mon corps montrait maintenant des signes évidents d'excitation. Même les yeux fermés, je pus "sentir" le sourire sur son visage au moment où, finalement, elle glissa sa main entre mes cuisses, cherchant à s'emparer de cet objet dont les dimensions lui confirmeraient l'impact de ses caresses.

Et, vous le devinerez sans doute, c'est alors que je me suis réveillé...

Inutile de vous dire que malgré une forte envie, je dû sagement attendre dans mon lit plusieurs minutes que les effets "physiologiques" de ce rêve se dissipent, avant de pouvoir me rendre à la salle de bain...

Voilà, c'est tout. Un chausson avec ça ?


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