22 novembre 2000
Mon mal de vivre s'est dissipé depuis quelques jours. Mes interrogations demeurent, ce qui est bien. Ça m'évitera de remettre en question ma décision d'aller en thérapie. Une autre peur que j'ai à affronter. Pas facile celle-là.
Les projets tourbillonnent dans ma tête. L'image que je me fais de mes futures rénovations se concrétise peu à peu. Le problème, c'est que ça risque de me coûter une "beurré". Mais ça ne me dérange pas tellement, puisque en théorie, l'argent qu'on investit dans des rénovations à sa propriété en augmentent la valeur.
J'ai envie d'inviter mes ami(e)s chez moi pour le réveillon. Mais ça va me prendre un divan trois places d'ici là, en plus de mes autres fauteuils, question de pouvoir asseoir tout le monde. Et il faudrait aussi que je sois déménagé dans mon salon; meubles, système de son, télé et tout ça.
Projets projets projets projets.
C'est bon d'avoir des projets. De finalement regardé l'avenir avec enthousiasme.
Il faut que je me concentre sur mon état d'âme actuel, que je le fixe dans ma mémoire.
J'ai dû me lever très tôt ce matin car je devais aller assister à une présentation en ville. Le lever du corps fut pénible, mais il me permit d'assister à un beau lever de soleil, dont la magnifique lumière orangée embrasait les montagnes enneigées.
Cette année, je vais faire une expérience.
Cette année, je vais me laisser aller, me permettre de m'extasier devant la beauté des paysages d'hiver, comme je le fais en été, au lieu de pester contre la saison froide comme je le fais chaque année, par habitude ou par obstination.
On verra bien ce que ça va donner.
Et puis c'est bien beau tout ça, mais je suis en manque de sexe.
Va falloir régler ça aussi.