14 septembre 2000

Je reviens de me faire couper les cheveux, très courts comme d'habitude, et ma cicatrice à la tête qu'on ne voyais plus est maintenant très visible ! Une zone sans cheveux, d'environ trois centimètres de long par un de large. Je suis aussi bien d'en faire mon deuil, car il est fort probable que les cheveux ne repousseront plus jamais à cet endroit. Je sens que je vais me faire taquiner demain au bureau...

L'un de nos ordinateur a commencé à faire des siennes hier. C'était aussi la pleine lune. Ça arrive très souvent. Pour ceux qui ne croient pas à l'influence de la pleine lune sur les gens et les choses, j'ai encore beaucoup d'exemples comme ça.

Je crois que si je consultais un psychologue, il commencerait par essayer de me débarrasser de ces croyances superstitieuses, plutôt que de s'occuper de mes vrais problèmes.

Ou peut-être pas. Je suis peut-être trop dur avec les psychologues, avant même d'en avoir consulté un.

Ou une.

Aujourd'hui, j'ai essayé de me rappeler à partir de quand j'ai cessé d'avoir hâte à la fin de semaine. Je crois que c'est arrivé quelque part entre le moment où j'ai quitter l'université et celui où j'ai acheté ma maison, mais je n'en suis pas certain. Et puis ça n'a pas toujours été un état constant durant cette période. Environs deux ans après avoir emménagé ici, L'un de mes amis a quitté sa blonde du moment. En bon nouveau célibataire qu'il était, il m'a rappelé pour me convaincre de replonger dans le milieu de bars, que j'avais quitté depuis plus d'un an. Je l'ai accompagné quelques fois pour lui faire plaisir au début. Puis j'y ai repris goût. Nous avions trouvé un endroit qui nous plaisait, la musique était bonne, et nous avions fait quelques rencontres platoniques mais pas du tout superficielles, ce qui, vous en conviendrai, est plutôt rare dans les bars. Alors pendant environ un an j'ai retrouvé cette anticipation du vendredi soir, cette joie de la fin de semaine enfin arrivée où l'on peut sortir, se retrouver entres amis, avoir du plaisir sans penser au lendemain.

J'ai envie de retrouver ce plaisir. Bien sûr j'aime mon milieu de travail et je m'y sens bien, mais ce n'est pas la même chose.

Nous avons un petit cocktail demain, pour souligner le départ d'un de nos collègues de travail, justement celui avec qui je suis allé à la pêche quelques fois. Consoeur ne manque jamais une activité de ce genre d'habitude. Je me demande si elle sera présente, sachant très bien que j'y serai aussi.

La pluie tombe abondamment ici en ce moment. Je crois que je vais aller faire dodo, afin de profiter de cette douce musique pour tomber dans un profond sommeil serein et réparateur. Je vous en souhaite de même.

Bonne nuit.


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