9 août 2001

J'ai essayé de rejoindre Lolita toute la semaine. Pas moyen.

J'ai essayé de rejoindre Alegria toute la semaine. Pas moyen.

J'ai essayé de rejoindre Lola toute la semaine. Pas moyen.

Et oui. Vous avez bien lu. Lola.

Elle m'a redonné signe de vie en début de semaine. Ça faisait longtemps. Elle vivait des choses difficiles depuis un certain temps, et Lola est le genre d'oiseau qu'il faut laisser libre pour qu'elle nous revienne. Alors c'est ce que j'ai fait.

On devait se voir ce soir mais à cause d'un imbroglio, ça n'a pas été possible.

Et puis, ce matin, un gentil policier m'a fait un beau cadeau. Une contravention pour excès de vitesse.

Bref, c'était la journée de rêve pour moi.

Tout à l'heure en prenant ma marche après le souper, je broyais du noir. Je me disais encore une fois que j'ai beau être entouré de milliers de personnes, si je n'ai qu'une importance secondaire pour chacun d'entre eux, ma vie ne sera pas différente de ce qu'elle est aujourd'hui.

Tout ce que j'essayais de faire ce soir, c'était de planifier ma fin de semaine. Pourquoi est-ce que c'est toujours si compliqué avec moi ?

Copine descend à Hull en fin de semaine pour rencontrer des amis et j'essayais de rejoindre Alegria pour savoir si elle avait envie de me recevoir. Si oui, Copine et moi serions descendus avec une seule voiture.

Et puis ça m'aurait permis de savoir si je pouvais reporter à demain soir mon souper avec Lola qui devait avoir lieu ce soir.

Comme vous le voyez, tout était inter-relié et ça me rendait furieux de ne pouvoir rejoindre personne.

Finalement, lorsque Copine m'a appelé, je lui ai dit de ne pas compter sur moi pour demain puisque je n'avais aucune nouvelle d'Alegria. Comme je ne vais nulle part en fin de semaine, ça me permettra aussi de souper avec Lola demain soir. Au moins ça de régler.

Deuxième téléphone: c'est Lolita. Enfin ! Elle commence par s'excuser de ne pas m'avoir rappeler plus tôt et bla bla bla. Elle fait un gros sprint de travail jusqu'à la fin de la semaine prochaine car elle veut se faire le plus de sous possible pour démarrer sa clinique en septembre, et elle a eu l'opportunité de travailler pour un gros congrès. Alors elle a sauté dessus. Comme elle travaillera aussi toute la fin de semaine on ne se verra pas. Tant pis.

Troisième téléphone. C'était Alegria. D'un simple revers de la main, elle a finit de balayer ma mauvaise humeur.

Les mots ne suffisent pas pour décrire le bien que cette femme peut me faire. C'était la première fois que nous nous reparlions depuis notre rencontre, et je retrouvais, avec sa seule voix, la même petite bombe d'énergie et de positivisme que j'avais connu quelques semaines plus tôt. Nous avons convenu qu'il fallait absolument nous revoir pendant qu'il fait encore beau et chaud. Nous nous devons de partager cette passion commune de la chaleur et du soleil avant la fin de l'été !

Bon. Il ne me reste plus qu'à essayer de rejoindre Lola pour lui confirmer que je suis libre demain soir. Quand à ma fin de semaine, et bien au moins samedi, je crois que je vais m'offrir la même folie que la semaine passé et encore me taper l'allez-retour à la plage d'Oka. L'été tire à sa fin et il faut en profiter au maximum.


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