11 août 2001
Si vous pouviez me voir les cheveux après trois heures de route la fenêtre ouverte, vous auriez peur.
Et en plus, le sable était si chaud que je me suis décollé la peau du gros orteil du pied gauche ! C'est la première fois que je me fais une blessure de ce genre ! Ce n'est pas une brûlure à proprement parler, c'est plutôt comme une sorte d'ampoule instantanée, due à la chaleur. Vraiment bizarre...
Et oui, encore une fois, j'ai passé l'après-midi à la plage d'Oka. Le temps était magnifique, la température idéale. Et même les six heures de route nécessaires pour s'y rendre et en revenir ont quand même passé assez vite.
Même mon beau couple de samedi passé étaient encore là, je les ai reconnu aisément. Ils doivent passer toutes leurs fins de semaine sur cette plage, de vrais mordus de soleil. Mais ils n'étaient pas seuls cette fois, une amie les accompagnait. Il y avait aussi plusieurs groupes de deux ou trois femmes seules.
J'avais des sentiments ambigus à cet égard. Plusieurs semblaient très intéressantes et fort gentilles, et j'aurais sûrement aimer faire leur connaissance, mais je me disais en même temps qu'il s'agissait fort probablement de femmes de la région de Montréal, habitant à trois cent kilomètres de chez moi. Complications en perspective... Ou alors je me cherchais simplement encore des excuses.
Je me sens vraiment envahi ces temps-ci par le désir de faire de nouvelles connaissances, élargir mon cercle d'amis, comme si je voulais récupérer toutes ces années gaspillées dans la peur et l'isolement.
Ah oui, en passant: Sur la plage cet après-midi il y avait une femme qui était un véritable sosie d'Alegria ! C'était incroyable, la ressemblance était à s'y méprendre, sauf pour deux points. Premièrement, sa couleur de cheveux était complètement différente, et deuxièmement, elle parlait allemand...