17 avril 2001

Ça commence enfin !

De grandes plaques de pelouse détrempée ont commencé à apparaître sur mon terrain aujourd'hui. Encore quelques jours à peine de ce régime et je vais pouvoir commencer à ramasser les feuilles mortes de l'automne passé, chose que j'aurais du faire avant les premières neiges. Procrastination, quand tu nous tiens...

Même dans les montagnes autour de chez moi, les sous-bois enneigés commencent à perdre leur couleur blanchâtre. Et autour de l'édifice où je travaille, je pouvais voir aujourd'hui quelques jeunes plants de fraisiers faire leur apparition sur le bord des chemins ! On va se régaler dans quelques semaines :-)

Quelques semaines... je n'arrive pas vraiment à y croire. Je n'arrive tout simplement pas à imaginer que dans une quinzaine de jours au plus, je vais entendre les tout premiers chants des grenouilles...

Et puis je sais que ça fait cliché, mais ce printemps qui se pointe le bout du nez commence sérieusement à affecter ma libido. Et je ne suis pas le seul, à en juger par les journaux intimes que je lis ces temps-ci. Peut-être est-ce aussi le fait qu'on s'émoustille les uns les autres en se lisant mutuellement, je ne saurais dire.

Et le pire, c'est que parallèlement à mes pulsions sexuelles exacerbées, je ressens un immense besoin de contact physique, de tendresse, d'affection.

Vous savez ce que j'aurais vraiment le goût de vivre ces temps-ci ? Une fin de semaine de collage. Autrement dit, une demoiselle arriverait chez moi un vendredi soir, et à partir de ce moment jusqu'au dimanche soir ou lundi matin, nous ne ferions qu'une seule chose: nous coller l'un contre l'autre, nous serrer dans nos bras, nous enlacer continuellement nuit et jour, sans jamais nous séparer à part pour les besoins essentiels (toilette, grignoter un morceau, etc). Ne rien faire d'autre que jaser, nous regarder, nous caresser, nous jouer dans les cheveux, nous donner des massages, et accessoirement faire l'amour. Collés au lit, collés sur le divan en regardant la télé, collés dans la douche ou le bain... toujours collés quoi ! Je crois que vous avez compris le message. Et lorsque l'inévitable moment de nous séparer serait arrivé, nous n'en aurions pas encore assez. Debout devant la porte, enlacés, nous n'arriverions pas à nous séparer, à nous dire au revoir, à mettre fin à ce dernier baiser avant de replonger dans la réalité de notre quotidien.

Peut-on imaginer une plus belle façon de perdre une fin de semaine complète ? ;-)


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