28 avril 2001

Je prend quelques minutes ce matin pour écrire. Même si je n'ai le temps d'écrire que cela aujourd'hui, j'aurai au moins quelques petits paragraphes à mettre sur mon site ce soir.

Mon lac est calé ! Je ne m'en suis aperçu que ce matin à mon lever. Je suis arrivé chez moi hier soir si tard et si fatigué que je n'ai même pas pris la peine de regarder ce qu'il en était du lac. En ce moment, je contemple pour la première fois de l'année sa surface liquide ridée par la brise matinale, rides sur lesquelles étincellent les chauds rayons du soleil, qui trône fièrement dans un ciel sans nuage.

Il va faire beau aujourd'hui, très beau même. Mais je ne pourrai en profiter car je travaille. Et oui. Les voyages dans le sud, faut bien que ça se paye ! Je vais probablement passer la journée entière chez un client, seul dans leurs bureaux, à réinstaller et reconfigurer le serveur de leur petit réseau local. Alors vous comprendrez que je préfère ne pas penser au beau temps qu'il fera aujourd'hui. Ce sera difficile, car le bureau du client chez qui je vais travailler possède un mur entièrement vitré qui donne franc sud.

J'étais également invité chez Cousine aujourd'hui. Elle voulait nous recevoir une dernière fois dans sa petite maison à la campagne, avant d'y mettre la clé et de repartir pour l'Europe avec son amoureux, pour une durée minimum de trois ans. Tout notre petit groupe d'amis sera présent (sauf mes copines de Montréal), mais je me suis vu dans l'obligation de décliner son invitation. Cependant, ça n'en restera pas là. Je tiens quand même à la revoir avant de partir, et je vais donc lui proposer de les amener à Montréal, elle et son conjoint, dans la journée de lundi. J'ai déjà prévenu mon patron que je risquais d'être absent du travail lundi et mardi.

Que ferai-je dimanche ? Mon impôt, je le crains.

Ben voyons Laqk ! Bordel ! T'es donc ben à la dernière minute ! T'as fait quoi toute cette semaine ?!

Et bien disons que j'arrivais du travail plutôt fatigué à chaque soir cette semaine, et que je n'avais pas vraiment envie de me plonger dans les chiffres. Et puis, je dois l'avouer, j'ai cédé plus souvent qu'à mon tour (tous les soirs en fait) à la tentation d'aller chatter avec une jeune lectrice avec laquelle je me suis particulièrement lié d'amitié depuis environ deux semaines. Nos conversations virtuelles se sont d'ailleurs souvent terminés à des heures un peu trop tardives pour mon bien-être, et j'avoue sans honte que le contenu extrêmement sexuel de certaines de ces conversations n'était pas de nature à me permettre de trouver immédiatement le sommeil en me mettant au lit... Je ne pourrais qualifier ces échanges de "cybersexe" au sens propre du terme, mais disons simplement qu'il s'agissait de conversations extrêmement intéressantes et stimulantes entre deux êtres qui se sont découvert beaucoup d'affinités et une grande similitude de goût sur le plan sexuel.

Bon assez pour ce matin. Cousine attend mon téléphone, et mon travail m'attend. À ce soir peut-être.


Toute la journée, j'ai pu voir le soleil parcourir le ciel pratiquement d'un horizon à l'autre. Le ciel est demeuré totalement sans nuages. De la fenêtre du bureau où je travaillais, je pouvais voir au loin quelques enfants s'amuser dans un champs. Et je me suis surpris à regretter cette époque d'insouciance, cet âge où rien d'autre ne comptait que l'instant présent.

Et puis j'ai perdu un petit morceau de ma dent aujourd'hui. Je vais le garder en souvenir. Le gouffre s'agrandit peu à peu. Me connaissant, je vais attendre de faire un abcès avant de prendre rendez-vous chez mon dentiste.

Et mon impôt ? Je devrai y consacrer ma journée de demain je crains. S'il fait encore beau, je pourrai au moins m'installer sur ma galerie, au soleil.

Pas le goût des chiffres ce soir. Je vais plutôt aller voir si ma jeune lectrice ne serait pas en ligne à tout hasard...


[jour précédent] [retour] [jour suivant]