16 février 2001

J'ai lâché un peu la musique cubaine ce soir pour revenir à mes anciens amours, la musique techno :-)

Voilà longtemps que je n'avais pas mal filé, mais c'est le cas ce soir. Rien de dramatique, ne vous en faites pas avec ça. Vous l'aurez deviné, c'est à cause de Consoeur. En fait, ce n'est pas tant de sa faute que ça, elle n'a rien fait de particulier aujourd'hui, rien de différent des autres jours en tout cas.

C'est plutôt une constatation qui m'a mis dans cet état.

Je n'entrerai pas dans les détails, mais j'ai réalisé aujourd'hui pourquoi je me sentais si mal face à la détérioration de notre relation. Il y a trois ans, nous nous sommes tellement rapproché. C'était bon, c'était bien. Elle entretenait des rapports corrects avec la majeure partie de nos collègues de travail, mais je sentais que j'avais une place spéciale dans son coeur. Aujourd'hui, bien que ses relations avec les mêmes collègues de travail n'aient à peu près pas changées, je suis devenu la personne du bureau avec qui elle est le plus fermé, le plus hermétique. Je me sens comme si j'avais été tassé dans le coin, moi à qui elle accordait une place si privilégiée autrefois. Et tout ce que je peux faire, c'est la regarder jaser, l'entendre rire, l'entendre parler avec tous ces autres gens de choses dont je ne sais plus rien, dont je ne suis plus au courant, parce que nous ne partageons plus rien maintenant.

Et c'est ça qui me fait si mal d'elle.

Parce que je sais ce que j'ai perdu.

Mes plans ont changé pour la fin de semaine.

J'attend encore un courriel de Lolita pour me le confirmer, mais je vais monter à Montréal en fin de semaine. Je vais travailler sur le serveur demain jusqu'à 15h, heure à laquelle je prendrai la route. J'arriverai donc chez mes copines vers l'heure du souper, et je passerai la soirée et la nuit là-bas. Je reprendrai la route dans la matinée pour arriver au bureau sur l'heure du midi, où je pourrai terminer mon travail durant le reste de la journée dimanche. Ce sera épuisant, mais au point où j'en suis, cette escapade me fera le plus grand bien.

Copine m'a d'ailleurs fait remarquer que je paraissais fatigué tout à l'heure. Si elle peut sentir ça à travers le téléphone, ce doit être vrai. Voilà douze jours de file que je travaille, sans compter les soirs où je suis allé chez mes différents clients.

À partir de la fin de semaine au chalet, ce sera le repos total pour moi. Je le mérite bien :-)


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