28 février 2001

Serait-ce la longueur des journées qui me procurait ce matin cette étrange impression printanière, et ce malgré ce mordant froid hivernal ?

Je ne sais pas ce qui se passe, mais plusieurs des diaristes que je lis d'habitude tenaient aujourd'hui des propos plutôt déprimants. Quand à moi, je ne me sens pas déprimé. Je dirais plutôt que j'étais assez bout en train toute la journée au bureau, ce qui a plutôt amusé mes collègues de travail. Seule ombre au tableau, l'heure du dîner où je suis aller m'asseoir seul dans mon coin, à la grande surprise de mes collègues qui ne comprenaient vraiment pas ce qui se passait. Consoeur, quand à elle, ne comprenait que trop bien. Mais cette fois, c'était moi qui aurait été incapable de tolérer sa compagnie. Trop d'amertume et de ressentiment en moi. Que je m'adresse à elle de vive voix ou par écrit, je dois d'abord commencer par laisser mes humeurs refroidir un peu.

N'empêche que j'ai su utiliser de façon constructive l'énergie que cette sortie en règle d'hier soir m'a procurée. J'ai réinstallé au complet mon ordinateur, et d'une façon qui me satisfait entièrement cette fois, en plus d'avoir fait le ménage complet de ma chambre à coucher: lavage des draps, aspirateur, époussetage  et nettoyage des meubles. Ainsi je n'aurai pas honte si je reçois une demoiselle à coucher en fin de semaine.

Who am I kidding...

Lolita redescend de Montréal demain soir pour passer la fin de semaine et toute la semaine prochaine ici, à cause de la semaine de relâche. Elle m'a déjà proposé une petite soirée de location de films. Ça serait bien de recevoir quelques ami(e)s chez moi. Ce serait la première fois depuis les fêtes. Bien sûr, je devrai faire le ménage de la salle de bain et de la cuisine d'ici là. Ça ne devrait pas être trop compliqué. Je n'ai qu'à essayer d'aller parler à Consoeur demain...


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