17 juillet 2001

Vous êtes chanceux vous, ce soir. Vous allez avoir droit à un billet alors que je n'avais pas prévu d'écrire. Mais je suis en train de télécharger un fichier à partir d'un site d'une lenteur cadavérique, et il est hors de question d'aller me coucher avant que ce téléchargement soit terminé. C'est trop compliqué à expliquer alors je n'essaierai même pas.

Bon, c'est bien beau ça, mais je n'ai foutrement rien à vous dire.

J'étais complètement fou au bureau aujourd'hui. J'ai entendu deux de mes collègues parler de Ritalin... Vous croyez que je devrais m'inquiéter ?

Oserons-nous y croire ? On nous annonce le retour du soleil pour demain. Cette dépression qui avait choisi de passer ses vacances au Québec semble finalement s'être décidée à nous quitter. Bon vent. On ne s'ennuiera pas. Non mais, c'est quoi ces idées de venir nous gâcher un été qui, jusqu'au 2 juillet, était absolument parfait !

J'ai bien sûr contacté Nikita pour lui proposer un après-midi de farniente en excellente compagnie (i.e. la mienne). Dans son état (hum... je parle comme si elle était malade), elle doit sûrement déjà dormir à cette heure. Je n'aurai donc sa réponse que demain.

Et puis d'ailleurs, beau temps ou pas, j'ai décidé de prendre le reste de la semaine de vacance, ainsi que toute la semaine prochaine. Pourquoi ? Parce qu'il commence à être temps vous ne trouvez pas ? Réalisez-vous que nous sommes déjà rendu à la deuxième moitié du mois de juillet et que je n'ai pas encore fait de camping une seule fois depuis le retour des beaux jours ? Moi qui m'étais juré que cette année je n'allais pas gâcher lamentablement mon été, c'est bien mal parti...

Bon ! Le site duquel je téléchargeais mon fichier a planté... Ça valait le peine d'attendre, bordel de merde !

Et pourquoi est-ce que j'écris "bordel de merde" dans mon journal alors que je n'utilise jamais cette expression dans la vie de tous les jours ? Dans la vrai vie, j'aurais plutôt tendance à utiliser libéralement les "crisse de tabarnac d'estie de câlisse" (mes excuses aux yeux chastes de mes lecteurs d'outre-mer).

Et oui, je sacre. Je sais, ce n'est pas très beau. Mais pour ma défense, je dirai que je n'utilise ces expressions plutôt disgracieuses que lorsque je suis en "crisse", contrairement à d'autre qui en saupoudre allègrement leur discours de tous les jours.

D'ailleurs, je me soigne. Enfin, j'essaie.

Bon, c'est ça qui arrive lorsqu'on écrit même quand on n'a rien à dire. On ne pond que des conneries et des commentaires insipides.

INSIPIDE adj.  (in, priv., et lat. sapidus, qui a du goût).  1. Qui n'a pas de saveur, de goût.  L'eau est insipide.  2. Fig.  Sans agrément, ennuyeux. Conversation insipide. Auteur insipide.

Qu'est-ce qu'on se marre avec un dictionnaire...

Tiens, tout à l'heure, en cherchant le mot "libéral", je suis tombé sur "lézard". Et il y avait même une illustration d'un beau petit lézard en plus ! On en a vu beaucoup de ces belles petites bêtes à Cayo Largo. Des petits qui entraient dans nos chambres et qu'on reconduisait poliment mais fermement à la porte, ou qui se faisait chauffer sur les lumières qui bordaient les allés entre les chalets où nous résidions. Et des gros, les iguanes, qui venaient nous voir dès qu'ils nous apercevaient sur la plage du hauts de leur falaise calcaire, probablement habitués à se faire jeter quelque miette de la part des touristes.

Bon. Je ferais peut-être mieux d'aller me coucher moi.

Et non, je n'ai rien fumé. Ni bu.


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