28 juin 2001

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Bon. V'là aut' chose.


Comment ai-je pu oublier de vous parler de cela ?

Mardi matin, alors que je partais pour le travail, je roulais depuis deux minutes à peine quand devant moi, je vois une grosse silhouette noire quitter le bois et traverser la route à toute vitesse en direction du lac. Et oui, encore une fois, c'était un ours noir ! Et celui-là semblait bien gros, bien dodu et en parfaite santé, son poil noir et lustré brillant dans le soleil.

Combien d'ours ai-je vu depuis que j'écris ce journal ? En tout cas, plus que dans toute ma vie avant cela. Me porteriez-vous chance ?


Je ne sais plus trop où j'en suis ces temps-ci avec mes correspondant(e)s, ce journal, et le monde des diaristes en général. J'ai cessé de lire certains journaux depuis quelques temps, et je néglige mes lectrices. On dirait que je n'échange plus de courriel qu'avec Lolita ou Nikita. Cette dernière voulait justement qu'on se voit cet après-midi, mais je ne pouvais malheureusement pas prendre congé. Mais je la verrai peut-être demain, car Lolita nous a tous invité chez elle dans la soirée.

Plus je goûte à la vrai vie, plus la vie virtuelle me semble fade.


Les fruits sauvages sont bien mûrs. J'ai déjà commencé à déguster quelques fraises dans ma cour, et elles sont savoureuses cette année. Il y a aussi encore beaucoup de catherinettes dans le sentier qui mène du stationnement à mon lieu de travail, mais je n'y ai pas encore goûté.


Quoi de neuf avec Consoeur dernièrement ? Rien, absolument rien. D'ailleurs nous nous croisons de moins en moins souvent au travail. Il semblerait que, inconsciemment ou non, nous ayons sensiblement changé nos routines respectives afin de nous éviter. Et quand il arrive que nous nous voyions quand même, nous échangeons des brèves salutations froides.

Voir les choses se terminer ainsi me rend toujours profondément triste, mais de moins en moins...


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