30 mars 2001
J'en ai vraiment marre de cette neige qui ne vient pas à bout de fondre. Je sais que nous ne sommes qu'en mars et qu'ici il ne faut pas compter voir la neige commencer à disparaître avant avril, mais ma patience est quand même mise à rude épreuve. Et dire que France peut probablement déjà se faire bronzer...
Ma journée d'hier s'est finalement bien terminée. Ou est-ce ma journée d'aujourd'hui qui a bien commencé ? Tout ça pour dire que la lectrice que je suis allé visiter en janvier m'a appeler au téléphone à minuit trente cette nuit. Nous avons conversé pendant plus d'une heure et même si cela a un peu perturbé ma nuit (j'étais couché depuis 22h et j'ai eu un peu de difficulté à me rendormir), je ne regrette pas une minute de cet échange. Tous les malentendus entre nous ont été dissipés. Je n'ai pu que constater encore une fois notre ouverture l'un envers l'autre, ainsi que notre engagement mutuel à développer et entretenir une belle relation basée sur l'amitié, la confiance et le respect.
N'empêche que cette nuit interrompue s'est répercutée sur ma vaillance au travail aujourd'hui. J'avais hâte que la journée finisse. Une chance que nous étions vendredi.
Je réalise que je suis en train d'attendre un téléphone de Lectrice qui ne viendra probablement pas. Pas ce soir en tout cas. Elle ne m'a pas écrit un mot depuis lundi. Elle m'avait pourtant prévenu alors qu'elle risquait d'avoir une dure semaine. Son silence m'inspire toutes sortes de scénarios apocalyptiques. Et ça m'écoeure. Je ne veux pas me sentir ainsi pour une femme que je n'ai jamais rencontré.
Je ne lui demande pas de régler mes angoisses à ma place. Mais il me semble qu'un tout petit courriel d'une seule ligne, ça ne serait pas la mer à boire.
Lolita est descendue de Montréal pour la fin de semaine. Nous nous verrons peut-être samedi.
Décidément, je déborde d'enthousiasme aujourd'hui.
Je vais écouter un peu de télé daltonienne avant d'aller me blottir sous mes couvertures. La semaine a été pénible et je veux la mettre derrière moi.