1 octobre 2001

Voilà près de deux heures que je me bat avec moi-même pour venir à bout de faire le grand ménage de ma chambre à coucher. Et je ne peux que constater avec dépit à quel point il est difficile de se motiver à faire quelque chose quand on a négligemment laisser l'inertie nous envahir au fil des mois.

Je ne me suis pourtant pas fixé un objectif inatteignable: une pièce par soir. Aujourd'hui ma chambre à coucher, demain ma salle de bain, après-demain mon salon/cuisine. C'est pourtant pas la mer à boire.

Au moins, mes draps sont dans la laveuse et j'ai ramassé toutes mes traîneries. Ne me reste qu'à épousseter mes meubles et à passer l'aspirateur. C'est quand même pas la fin du monde.

Croyez-le ou non, lorsqu'on déplace ma porte de chambre on peut voir une différence de teinte entre la partie du tapis qui se trouve juste sous la porte et le reste. Et ce n'est pas de la saleté, c'est de la poussière, tout simplement. Autrement dit, il y a tellement de poussière dans les fibres de mon tapis qu'elle commence à devenir visible.

Et dire que je suis surpris de me réveiller congestionné tous les matins...

Avoir su ce que je sais aujourd'hui quand j'ai acheté la maison et arraché les vieux tapis, je ne les aurais pas remplacé.

Mais bon. Quand j'aurai fini d'écrire ces pages je vais m'y remettre. Je veux finir ma chambre ce soir. Il y a tout de même des limites à être souillon.

J'ai eu une belle surprise hier soir. Ma petite perle m'a donné un coup de fil ! Alegria a décidé de m'appeler à l'improviste, pour me raconter ses dernières aventures à sa manière vivante et enjouée habituelle. Elle ne m'a rien promis, mais nous allons essayer de nous voir une fin de semaine avant la fin du mois d'octobre, de préférence avant que les feuilles soient complètement tombées des arbres dans le parc de la Gatineau. J'ai bien envie de traîner mon appareil photo et de lui proposer de me servir de modèle tiens... On s'en reparlera sûrement.

Nous n'avons pas parlé très longtemps, mais ce fut néanmoins suffisant pour ramener ma bonne humeur. C'est à cela qu'on distingue les gens heureux des malheureux; les premiers vous insufflent une énergie nouvelle, alors que les seconds vous drainent de la vôtre.

Autre chose qui m'a insufflé de l'énergie: le soleil radieux des trois derniers jours. J'en parlais justement avec la collègue de travail dont j'ai réinstallé l'ordinateur il y a deux semaines. Nous avons pris une marche ensemble à l'extérieur à l'heure de la pause cet après-midi, et nous nous escomptions chanceux de pouvoir encore sortir dehors en manches courtes à ce temps-ci de l'année. J'avais amené mon plat de bleuets au bureau pour les partager avec mes collègues car, étant très avancé en saison quand je les ai ramassé, ils ne dureront pas très longtemps.

Je suis en train de parler de n'importe quoi, pour étirer le temps, juste pour ne pas aller finir le ménage de ma chambre...

Allez Laqk, donnes-toi un bon coup de pied au cul et fais ton devoir. Les bonnes habitudes se prennent jeune... ;-)


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