7 octobre 2001

J'ai eu quelques petits problèmes avec le FTP de mon nouvel hébergeur, et je n'ai pu mettre en ligne ma mise à jour d'hier que cet après-midi.

Et aujourd'hui ? Passé la journée chez moi. Il faisait beau mais froid. Il y a quelques jours, quelque chose a lâcher le long de ma ligne d'échappement et ma voiture fait maintenant un bruit épouvantable. Je suis allé inspecter ça ce matin, et j'ai jugé que ce serait moins compliqué d'aller à mon garage préféré cette semaine pour faire arranger ça. Si jamais je vais voir Alegria en fin de semaine prochaine, il est hors de question que j'endure ce vacarme pendant les cinq heures que dureront le voyage (sans compter les cinq heures du retour).

Depuis quelques jours je m'amuse beaucoup avec des outils d'extraction et de décryptage de DVD, et de conversion en différents formats audio et vidéo. Ce n'est pas comme ça que je veux passer tous mes jours de congé jusqu'à la fin de ma vie, mais ça m'occupe. En attendant que les choses changent. Si elles changent.

Il n'y a pas que moi qui serait un boulet au pied de Lolita. Elle serait aussi un boulet au mien.

Voilà seize ans que je suis sur le marché du travail. Elle, elle y entre à peine. Elle est à son compte, elle est bourrée de dettes et, naturellement, elle en arrache un peu. Et moi, sans être riche, je suis quand même à l'aise et j'ai le goût de voyager. Quand j'entend tous mes amis autour de moi planifier avec leur conjoint toutes sortes de voyages autour du monde, je me rend compte qu'ils sont en train de réaliser leurs rêves, alors que plusieurs d'entre eux sont plus de dix ans plus jeunes que moi.

Alors je n'ai plus envie d'attendre avant de voyager. J'arrive à quarante ans. Le temps presse. Et Lolita ne peut certainement pas être en ce moment celle qui me suivra. Pas le temps et pas l'argent. Et elle serait sûrement trop orgueilleuse et trop fière pour accepter que je paye pour elle.

Et pourtant, il y a d'autres points sur lesquels nous nous entendons tellement. Nous avons les mêmes goûts, les mêmes rêves en terme de maison, de décor et de mode de vie. Nous pourrions aisément nous acheter une maison ensemble, et y vivre en parfaite harmonie.

Je n'aime pas la manière dont j'envisage une éventuelle relation avec Lolita. C'est trop cérébral, trop rationnel. Où est la passion ? J'ai déjà dit ici que je n'ai jamais ressenti pour elle le même genre d'élan passionnel que j'ai ressenti pour Nikita, par exemple. Pourtant, l'autre jour, en feuilletant mes photos du voyage à Cuba, je me suis surpris à ne voir que Lolita. Je la trouvais si belle, si charmante, si sensuelle.

Parlant de voyage, j'ai mis la main sur les photos de notre voyage à Cape Hatteras. J'en partage quelques unes avec vous ?

Le village de Rondanthe vu des dunes. Les voitures stationnées appartiennent aux surfers venus affronter les vagues ce matin là.

Quelques unes de ces splendides maisons en bois sur pilotis, surtout réservées aux touristes. Il peut y avoir plus de dix chambres à coucher dans certaines d'entre elles.

La route était bordée sur toute sa longueur par ces dunes magnifiques de l'autre côté desquelles se trouvait la mer.

Pea Island. Ces plages magnifiques et sauvages s'étendaient sur des kilomètres et des kilomètres. Et nous les avions pratiquement à nous tout seuls !

Les poneys sauvages sur Ocracoke Island. On leur a construit de très vastes enclos dans lesquels ils sont maintenant confinés, car leur présence devenait trop dangereuse pour la circulation automobile.

Le célèbre phare de Cape Hatteras.


[jour précédent] [retour] [jour suivant]