18 avril 2002

Le hasard a voulu que la collègue avec qui je m'entend si bien et moi nous retrouvions tous les deux dans le même bureau aujourd'hui. Elle était revenue travailler quelques heures pour finaliser un rapport.

J'ai feins l'innocence. Je l'ai saluée et ai engagé la conversation comme si de rien était, comme nous l'avons toujours fait depuis plus d'un an. Elle a d'abord semblé surprise, mais néanmoins soulagée. Je n'ai pas abordé le sujet des deux dernières semaines, mais je lui ai néanmoins mentionné que j'avais été très occupé dernièrement, et que j'avais eu peu de temps pour socialiser avec qui que ce soit. C'était une tentative puérile de ma part pour tenter d'expliquer ma froideur des dernières semaines. Naturellement, intelligente comme elle est, j'ai bien vu qu'elle n'était pas dupe. Mais elle n'en a pas dit mot, préférant accepter mon explication. Je crois que nous préférions tous les deux éviter de réveiller les morts et plutôt en revenir à notre belle relation d'antan.

Elle m'a quand même annoncé qu'elle avait été réengagée pour un autre contrat, jusqu'à la fin de l'été, et qu'elle reprend le boulot dans quelques semaines. D'ici là, nous serons probablement tous les deux plus enclins à reprendre notre relation sur une base nouvelle.

On verra bien.

Oh, en passant: C'est le deuxième anniversaire de ce journal aujourd'hui !

Qui l'eue cru...


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