27 avril 2002
J'ai toujours eu beaucoup de misère avec certaines espèces de plante chez moi.
D'autres, par contre, s'y plaisent très bien.
Mon ami d'enfance m'a fait cadeau de deux violettes africaines l'an passé. Plutôt rachitiques toutes les deux. En fait, l'une était à l'article de la mort. Il me les a confié, se disant qu'il ne pouvait rien leur arriver de pire.
J'ai dû les changer deux fois de pot depuis.
La première, celle qui était la moins chétive des deux, est maintenant de la taille d'un ballon de basket-ball. Peut-être plus. Et je n'exagère pas. Et elle est couverte de fleurs.
La deuxième m'a vraiment fait peur. Elle a hésité entre la vie et la mort pendant environ huit mois. Aujourd'hui, elle est un peu plus large que ma main. Une dizaine de boutons sont apparus la semaine passé, et aujourd'hui, sa toute première fleur s'est épanouie.
C'était un beau cadeau finalement. Je les aime bien, mes violettes. Elles sont belles, elles sont vivantes.
Parlant de mon ami d'enfance, nous avons passé l'après-midi ensemble, dehors, à nous faire geler, à endurer le vent glacial et le temps pourri. Même si le soleil était chaud quand il daignait se montrer, il n'a pas été suffisant pour contrer notre découragement lorsque nous avons vu les premiers flocons tomber...
Et dire que la météo annonce une tempête de neige demain...
Printemps vous dites ?
HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA HA ! ! !
Excusez-moi, c'est nerveux.
C'est pas possible. Tranchez-moi les poignets quelqu'un.
Certaines années, les grenouilles avaient commencé à chanter avant même que mon lac ne cale. Et bien cette année, il est libre de glace depuis jeudi dernier et je n'ai pas encore eu l'occasion (le courage ?) de faire mon premier tour de canot. Et pour ce qui est des grenouilles, je ne crois pas les entendre avant plusieurs semaines.
Reprends sur toi Laqk, ce n'est qu'un mauvais moment à passer...