15 janvier 2002
Durant les deux derniers soirs j'ai regardé la biographie de Mark Twain. Un pure délice. J'ai compris ce soir pourquoi je m'identifiais tant à celui qui fut rien de moins que le plus grand écrivain américain de tous les temps. Sa vie fut tellement... bipolaire ! D'un côté, il a atteint une richesse et une notoriété dont ses compatriotes ne pouvaient que rêver, il épousa une femme qui était à la fois très belle, et son égale intellectuellement, et eu trois filles absolument splendides.
De l'autre côté, il connu faillite par dessus faillite, échec financier par dessus échec financier, et eu le malheur de voir mourir sa femme adorée et deux de ses filles avant sa propre mort. Malgré son talent inégalable et son immense popularité, il vécut ses dernières années dans l'angoisse et la solitude.
N'empêche que, vers la fin de sa vie, il estimait malgré tout avoir vécu une vie pleine et heureuse.
Et moi, hier et aujourd'hui, j'ai passé quelques moments fort agréables avec la collègue avec qui je m'entend si bien. C'était la première fois que nous nous reparlions depuis le party de Noël, donc depuis plus d'un mois. Il n'y avait aucun malentendu entre nous, aucun malaise. Il n'y avait que cette belle complicité que nous partageons, ces fous-rires, ce simple plaisir d'être ensemble.
Elle me chavire. Juste un petit peu...