22 janvier 2002
J'ai continué aujourd'hui sur ma lancé d'hier. Alors je me suis bien amusé avec mes collègues au travail, tout en étant très occupé car il faut compenser l'absence de l'un d'entre nous qui se la coule douce sous le soleil des tropiques.
L'un de mes collègues me faisait justement remarquer que les jours commençaient à rallonger. C'est vrai, on commence à s'en rendre compte vers la fin de la journée.
J'ignore ce qui cause ces soudaines remontées dans mon humeur générale. Elles sont rares et précieuses. Alors pour une fois que je peux partager avec vous autre chose que mes sempiternelles déprimes, j'en profite. Je peux affirmer ce soir, sans exagérer ou enjoliver les choses, que je me sens bien. Qu'on se le tienne pour dit, et qu'on allume un cierge.
Je viens juste de réaliser que cette soudaine poussée de bonne humeur correspond au jour ou je me suis fait coupé les cheveux. Y aurait-il un rapport ? Serais-je une sorte de Samson inversé ? La solution à mon problème serait-elle aussi simple ?
Remarquez l'ironie dans la phrase qui précède. Je ne voudrais pas que vous pensiez que je me prend au sérieux...
Par contre, il semble y avoir une chose que la tourmente des dernières semaines (grippe, déprime, etc.) ne semble pas avoir affecté. Mes pouvoirs de mutant semblent toujours fonctionner aussi bien car j'ai encore bousillé le lampadaire de rue en face de chez moi. Je me couche donc tous les soirs dans la douce obscurité de la nuit, et seule la lumière de la lune illumine la neige qui couvre mon petit coin de paradis.
N'empêche que c'est vraiment étrange. Je ne peux croire que les employés municipaux ne commenceront pas à se poser de sérieuses questions concernant ce lampadaire...
Ah oui, une dernière chose: J'ai encore eu une belle jasette avec cette collègue avec qui je m'entend si bien, et en pleine face de Consoeur en plus ! Cette dernière revenait de sa pause et a pris grand soin de ne pas croiser nos regards alors que nous étions en grande conversation.
Je sais, je suis puérile. Sue me.