14 mai 2002

S'il avait fallu que la neige forme un tapis blanc aujourd'hui, aussi mince soit-il, il m'aurait fallu toute une bouteille de Prozac pour me sortir de la dépression dans laquelle je me serais enfoncé.

Pour m'encourager, la collègue avec qui je m'entend si bien m'a dit de garder espoir, que l'été allait revenir bientôt. Et je lui ai répondu: "Bien sûr, l'an prochain".

Elle a éclaté de rire.

Mes facéties ne sont peut-être pas toujours excessivement drôles, mais elle les rie. De bon coeur. Sincèrement.

Et son rire me fait chaud au coeur.

Nous avons eu une longue conversation de corridor hier. Les ragots à notre sujet sont repartis de plus belle. N'étant pas de la région, et étant une grande amatrice de plein air elle aussi, elle m'a demandé de la conseiller sur les choses à faire et les endroits à explorer. Elle ne pouvait pas mieux tomber.

Mais la situation reste toujours aussi problématique entre elle et moi. À savoir qu'elle me plait trop pour mon propre bien. Et je ne vois aucune issue. Elle ne quittera pas son conjoint. Et moi, je ne cesserai pas de me sentir attiré vers elle.

Il ne me reste qu'à espérer qu'une inspiration divine vienne m'offrir une alternative pour me sortir de cette situation de plus en plus insoutenable.


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