1 novembre 2002

Il y a un anniversaire aujourd'hui. À cette date, il y a exactement dix ans, j'emménageais dans cette maison.

Tout un anniversaire d'ailleurs. Lorsque je suis parti du bureau, quelques flocons à peine tombaient paresseusement du ciel. Un peu avant d'arriver ici, c'est une véritable tempête qui m'a accueilli. J'ai fait les cinq derniers kilomètres du trajet à 30 Km/h. Pas tant à cause des routes glissantes que de la visibilité quasiment nulle. En plus, j'ai failli ne pas pouvoir monter une petite côte, que j'ai été obligé de redescendre à reculons. Tout s'est bien passé après avoir mis mon véhicule sur les quatre roues motrices.

Il faut dire que je suis encore en pneus quatre saisons plutôt fatigués. Je devrai donc m'occuper de mes pneus d'hiver sans faute cette semaine.

Dans un autre ordre d'idée, je suis dans une période sans remous ces temps-ci. Une période où le statu quo ne me plait pas vraiment, mais ne me déplait pas assez pour que j'aies envie d'y changer quoi que ce soit. Je m'entend toujours aussi bien avec la collègue que vous connaissez, je dirais même de mieux en mieux. Nos conversations sont de plus en plus impudiques, nos plaisanteries de plus en plus personnelles.

Mais elle est toujours aussi inaccessible.

Et puis je couve quelque chose, je le sens, mon corps le combat depuis bientôt une semaine. Yeux bouffis le matin, légère sensation d'irritation au fond de la gorge, palpitations cardiaques. Ces symptômes ne trompent pas. D'ailleurs tout le monde en enrhumé dans mon entourage.

Trop de choses à faire ces temps-ci. Trop de choses avec des échéanciers trop serrés. Je déteste avoir des échéanciers. Et pourtant, c'est habituellement la seule chose qui me motive suffisamment pour finalement faire quelque chose.


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