22 septembre 2002

Je m'étais levé hier matin avec la conviction que la fin de semaine allait être nuageuse et pluvieuse. Tout l'avant-midi, j'ai essayé de me motiver à sortir, à aller faire toutes les courses que je dois faire depuis longtemps, à cocher quelques cases sur cette liste de choses à faire que je n'ai pas touché depuis des semaines.

Finalement, en début d'après-midi, même si le ciel était plutôt nuageux, il n'était toujours pas tombé une goutte et il faisait si doux pour cette période de l'année que je me suis dit que c'était tout simplement un crime de rester à l'intérieur.

J'ai donc pris la route en direction de mon parc préféré. Arrivé sur place, je roulais sur un chemin secondaire pour me diriger vers le départ du sentier que je voulais faire quand je vois devant moi une cycliste en vélo de montagne.

Même de dos, même à cette distance, je l'ai reconnue immédiatement: c'était la collègue avec qui je m'entend si bien.

Nous avons jasé une petite demi-heure ensemble. De tout et de rien, de la beauté du paysage, de cette atmosphère féerique créée par cette brume qui flottait sur les eaux calmes de la rivière.

Bref, de tout ce que nous pourrions partager ensemble. Si seulement elle le voulait.

Finalement, nous sommes parti chacun de notre côté. Elle pour faire son vélo, et moi ma randonnée.


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