13 avril 2003

Hier matin, j'ai dû à regret refuser l'invitation de mon ami d'enfance de faire une activité extérieure avec lui. La raison ? Quoi d'autre: mon sauna bien sûr. Ce n'était pourtant pas l'envie qui manquait. La journée était magnifique, la température douce, et ça aurait été une excellente occasion d'aller faire de la raquette de printemps dans les montagnes.

Mais je dois terminer ce sauna. C'est une priorité, car je ne veux absolument pas avoir encore à travailler dans mon sous-sol quand le vrai beau temps sera de retour. J'ai trop poiroté là-dessus, alors c'est ma punition. Ça m'apprendra.

J'a quatre jours de congé en fin de semaine prochaine et je me dois de donner un grand coup.

Je ne sais pas pourquoi, mais le hasard a voulu que durant les derniers jours, lorsque j'allume la télé, je tombe toujours sur des émissions parlant de nature, de plein air, de randonnée, de camping. C'est sans doute la saison de télé-diffusion qui s'y prête, mais là n'est pas la question.

La question, c'est que j'en bave. Je salive devant la vue d'une embarcation glissant sur l'onde calme d'un magnifique lac sauvage, fendant la brume matinale, avec en arrière plan un envoûtant paysage de collines boisées au dessus desquelles pointe à peine le soleil levant. Mon coeur palpite (au sens figuré; mon coeur va très bien maintenant) quand je vois des images du vert tendre et délicieux d'un feuillage printanier en avant-plan d'un ciel bleu immaculé.

J'ai eu une grande jasette avec la collègue avec qui je m'entend si bien cette semaine. Elle cherchait de nouvelles rivières dans la région à explorer en kayak, la seule activité qu'elle risque fort de pouvoir pratiquer cet été, vu la condition de sa cheville. En cherchant un dépliant que j'avais chez moi sur le sujet, j'ai déterré un tas d'autres dépliants et pamphlets sur les parcs, les réserves fauniques, les circuits de canot-camping, etc. J'ai passé une trop grande partie de l'après-midi à consulter tous ces documents en rêvant à l'été qui tarde toujours trop à arriver, au lieu de travailler en bas.

S'il restait encore des doutes quand au fait que le plein air soit ma grande vraie passion, ces doutes sont complètement dissipés maintenant.

Mes deux voisins ont sorti leur barbecue. Normal, puisque qu'il n'y a plus de neige sur leur galerie. Et qu'ils ont encore une galerie, eux. Je devrai m'attaquer à la reconstruction de la mienne dès que j'aurai terminé mon sauna. Mais au moins, je pourrai travailler dehors.


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