6 juin 2003

Le sang en moins, et la peau remise en place, ça ne parait pas si pire finalement.

Et puis la couleur est presque normale maintenant.

Quoi qu'il en soit, je suis obligé d'apprendre à me servir de ma main sans le pouce, ce qui n'est pas toujours évident.

Néanmoins, cela ne m'a pas empêché de tondre ma pelouse pour la première fois de l'année cet après-midi. Ça me fait toujours mal au coeur de couper toutes ces belles fleurs sauvages émergentes, mais je trouve toujours moyen de laisser quelques emplacements dans les différents recoins de mon terrain pour que chaque espèce puisse y prospérer, et ce sans que ça ne nuise à mon aménagement paysager. Enfin, quand je dis aménagement, c'est plutôt rustique. Mais c'est suffisant pour satisfaire les autorités municipales, et ça me convient aussi.

C'est la saison des mouches, et ce n'est pas encore très agréable de passer la soirée dehors. J'ai quand même invité Copine mercredi soir pour prendre une bière et brûler une partie des feuilles que j'avais fini de ramasser dans l'après-midi. La chaleur et la fumée tenaient les sales bêtes à l'écart, et nous avons pu discuter en paix. Nous avons bien sûr plein de projets pour cet été, mais idéalement, nous aimerions bien avoir tous les deux des conjoints pour partager ces activités.

Ironie du sort, je disais justement à Copine que cela faisait plusieurs jours que je n'entendais plus les huards. Et bien cela fait deux nuits consécutives que je me réveille et que je les entend faire une crise qui dure plusieurs minutes. Et encore cet après-midi, j'ai entendu leur longue complainte à quelques reprises. En plein jour, avec comme toile de fond des bruits de construction et de scie à chaîne dans le lointain, ça faisait une drôle d'ambiance...


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