7 juin 2003
Comment se fait-il que tout me paraisse maintenant si clair, si simple depuis plusieurs mois ? Plus de questionnements, plus de profondes remises en question existentielles, plus d'interrogation sur le sens de la vie, de l'existence...
J'ai encore plein de préoccupations bien sûr, mais elles sont toutes désespérément terre à terre: l'été, mon sauna, mes petits bobos.
Honnêtement, je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose.
Bien sûr, je me sens beaucoup mieux dans ma peau. Mais est-ce parce que j'ai trouvé réponse à mes questions, solution à mes angoisses, ou ai-je plutôt refermé à double tour la boîte de Pandore que j'avais commencé à ouvrir il y a des années ?
Les quelques démons qui ont eux le temps de sortir se sont peut-être dispersés aux quatre vents. Mais l'espoir y est-il encore enfermé ?
Peut-être que je m'en fais pour rien. Peut-être avais-je juste besoin d'un peu de soleil et de chaleur.
Je suis tellement effarouché par la vie que lorsqu'un semblant de bonheur frappe à ma porte, au lieu d'en jouir, je crains l'arnaque...
Bon. C'est bien beau tout ça, mais j'ai un rhume. Ça a commencé hier soir et ça me fait chier. Je n'ai pas besoin de ça ces temps-ci. Je vais être obligé de travailler avec un masque dans les prochains jours parce que je vais poser de l'isolation, et c'est pas commode de porter un masque quand on est enrhumé. Et ne me demandez pas où j'ai attrapé ça, je n'en ai aucune idée, personne ne me semblait enrhumé au bureau, et la seule autre personne que j'ai vu durant la période d'incubation est Copine, qui n'était pas enrhumé non plus.
Tant pis. Il ne me reste plus qu'à faire une fois de plus confiance à mon système immunitaire pour me débarrasser de ces sales bêtes au plus vite.