17 mai 2003
J'ai failli faire une gaffe monumentale.
La semaine passée, ma soeur, qui est l'exécuteur testamentaire de ma tante qui est décédée il y a quelques mois, m'a remis un chèque pour ma part de l'héritage.
Hier, je me suis aperçu que je ne trouvais plus ce chèque.
L'avais-je encaissé sans m'en rappeler ? Un petit examen dans mon compte m'a confirmé que non.
Je l'ai retrouvé ce matin, dans son enveloppe, dans mon bac de récupération de papier. C'est un chèque de quatre chiffres.
Tout est bien qui finit bien. Mais je devrais apprendre à faire beaucoup plus attention à mes affaires.
Hier, je prenais ma première saucette de l'année dans mon cher petit lac. Aujourd'hui, c'était ma première randonnée. J'ai commencé doucement, neuf kilomètres. Ce qui m'a surpris le plus, c'est que mon genou ne m'a pas fait le moindre trouble, ce qui est d'autant plus surprenant que je n'ai pas fait de raquette de l'hiver. Enfin, je ne m'en plaindrai pas.
Le grenouilles sont complètement déchaînées ce soir. Tout à l'heure, sur le bord du lac, leur chant strident m'assourdissait complètement. Mais encore là, je ne me plaindrai pas. J'attend ce moment depuis des mois.
Je ne sais pas comment les choses vont aller avec mes activités de plein air cet été. L'an passé, à force de toujours attendre après les autres, je n'ai vraiment commencé à profiter de l'été que vers la fin du mois d'août. Il n'est pas question qu'il en soit de même cette année. Encore ce matin, mon premier réflexe fut de faire des téléphones pour me trouver un compagnon ou une compagne de randonnée. Mais devant l'indécision générale de tous, j'en ai eu marre et je n'ai même pas attendu qu'on me rappelle. Et il en sera ainsi pour tout le reste de l'été.
Quoi qu'il en soit, ma peau est toute chaude ce soir. Chaude, mais pas brûlée. J'ai bien dosé ma première exposition au soleil cette année.