20 septembre 2003

Vous savez cette publicité du CAA Québec, celle qui parle d'une offre exceptionnelle d'une durée limitée ? Elle passe à la télé depuis trois, quatre ans ?


J'ai appris une nouvelle qui m'a coupé les deux jambes aujourd'hui. Je n'en reviens pas encore.

Copine m'a appelé cet avant-midi. Elle a eu un accident de vélo vendredi matin. Heureusement, elle n'est pas blessée trop gravement. Mais elle en a été quitte elle aussi pour une petite balade en ambulance, quelques points de suture sur le côté de la tête, un joue éraflée, une entorse cervicale et une légère commotion cérébrale.

Et non, elle non plus ne portait pas de casque.

Contrairement à moi, elle a perdu la mémoire de certains évènements, et souffrait d'une légère confusion juste après l'accident. Par contre elle n'a aucune blessure ailleurs sur le corps. Elle peut remercier ses vêtements de pluie pour ça. Je crois que dans son cas, l'impact s'est concentré davantage sur son coup et sa tête.

Elle a si bien récupéré qu'elle a quand même reçu hier soir les quelques personnes qu'elle avait invité pour une dégustation de vin et fromage. Sauf qu'elle n'a pas pris de vin, évidemment. Ses invités et elle ont surtout discuté de son accident toute la soirée. Comme il fallait s'y attendre, c'est ce matin à son réveil qu'elle était endolorie de partout, et que son cou lui faisait le plus mal.

Elle roulait sur une route, à côté d'une série de voitures arrêtées sur un feu de circulation, à l'heure de pointe hier matin. Soudainement, une voiture taxi a décidé de tourner à droite pour s'engager dans l'entrée d'un stationnement, sans avertissement et sans actionner ses clignotants. Copine n'a pu évité la collision, qui a du être assez violente car elle a cru voir le pare-choc arrière de la voiture arraché.

Bordel de merde, mais va-t-il y avoir moyen de circuler en vélo en sécurité un jour ?

Copine n'a pas essayé de me rejoindre car elle savait que j'étais au travail vendredi. Le pire, c'est que je ne serai presque jamais au bureau durant la prochaine semaine à cause d'un autre congrès pour lequel nous assurons le support informatique. Elle m'a dit qu'elle allait assez bien pour rentrer au travail lundi. Je n'ai pas à être toujours au centre de congrès, alors lorsque je serai au bureau en même temps qu'elle je passerai la voir. D'ici là, je lui ai donné mon numéro de télé-avertisseur et je lui ai dit que si elle avait besoin de quoi que ce soit, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, elle n'avait qu'à me faire signe et je serais là illico presto.

J'ai également dit à mon patron aujourd'hui que je pourrais m'absenter du centre de congrès à tout moment pour aller rejoindre Copine.

Ça n'a pas semblé lui plaire.

Qu'il aille au diable.


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