6 avril 2004

Bon ! Il fallait bien que ça arrive, j'ai attrapé un rhume. Les premiers symptômes ont commencé vendredi dernier. Naturellement, la nouvelle a fait le tour du bureau comme une traîné de poudre et tout le monde me fuyait. J'ai la réputation d'avoir une immunité assez robuste, et les gens ont très peur des virus qui réussissent malgré tout à m'affecter.

Néanmoins, je commence sérieusement à me demander si cette réputation n'est pas un peu surfaite. Oui, il y a eu une époque où être malade était pour moi quelque chose de pratiquement inconnu. Mais si je fais le bilan du nombre de rhume et de grippe que j'ai attrapé depuis que j'écris ce journal (et ce sera très facile, je n'ai qu'à me relire), je n'ai pas l'impression que ma moyenne annuelle soit tellement en deçà de celle de la population en général.

J'aurais bien dû me douter que ce stress et cette angoisse que je subis depuis toutes ces années finiraient par avoir un effet néfaste sur ma santé.

Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le pire rhume que j'aie jamais eu. Déjà, au moment où j'écris ces lignes, je n'en sens à peu près plus les effets.

Comme il ne me drainait pas beaucoup d'énergie non plus, ça m'a fait une bonne excuse pour faire un peu de ménage chez moi durant la fin de semaine. De toute façon, ce n'était pas vraiment un temps pour aller jouer dehors. Pour être franc, ce n'était même pas un temps pour regarder dehors.

Tout ce que je souhaite, c'est que cette neige fonde et que la glace disparaisse enfin des cours d'eau pour que je puisse recommencer à marcher et à faire du kayak. Cette inertie dans laquelle je m'encrasse depuis trop longtemps ne peut pas ne pas avoir aussi un impact négatif sur ma santé.


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