19 avril 2005
Aujourd'hui, j'ai humé, dans l'air humide, le doux parfum d'une pluie d'été. Ça m'avait manqué.
Je sors faire un tour tous les soirs depuis quelques jours pour voir si je n'entendrais pas par hasard le sifflement de la première grenouille printanière. Rien pour l'instant.
Voilà. Il fallait bien que j'écrive une petite entrée le lendemain du cinquième anniversaire de ce journal. Je sais que je n'y écris plus très régulièrement, mais la place qu'il occupe dans ma vie maintenant est une conséquence directe du rôle qu'il y a joué. En serais-je là où je suis maintenant si je n'avais pas entrepris cette démarche ? Nul ne le saura jamais.
Cinq ans. Cela fait-il de moi maintenant un "vétéran" dans le monde des diaristes ?
Y aura-t-il une sixième année ? Seul l'avenir le dira.