5 juin 2005
Il y a une bonne raison pour laquelle je suis resté silencieux pendant plus d'un mois:
IL NE S'EST RIEN PASSÉ !
Non mais, vous avez vu le temps merdique que nous avons eu en mai ? Cette fin de semaine était la première fin de semaine depuis CINQ SEMAINES où nous avions du beau temps ! Le débourrage des bourgeons a commencé il y a près d'un mois mais les feuilles ne se sont finalement déployées qu'il y a quelques jours à peine. Jamais vu une période de débourrage aussi longue.
À part le fait que j'ai souffert d'impatience chronique, j'ai quand même fait deux ou trois petites choses pour m'occuper durant cette longue période de souffrance. Par exemple, j'ai mis du goudron pour obstruer temporairement les fuites de ma toitures. Et Dieu sait qu'elles étaient nombreuses, une fois que j'en ai eu fait l'inventaire complet. Ça me permettra de tenir le coup jusqu'à ce que je refasse mon toit au complet cet été. Aussi, j'ai profité de la dernière fin de semaine pour entre autre coller quelques panneaux de cèdres (à partir des résidus de mon sauna) qui me serviront à me construire une maison à chauve-souris. J'aime ces petites bêtes. Elles mangent les maringouins. Plus il y en aura qui voltigeront dans ma cours et autour de ma maison, plus je serai heureux. Et puis, ça leur enlèvera peut-être l'envie de squatter mon entre-toit.
Ces derniers jours j'en ai profité pour aller explorer dans les chemins forestiers. Je me suis alors rappelé d'un petit endroit où je suis allé il y a plusieurs années de cela, et dont je vous ai déjà parlé.
À l'époque, je regrettais ne pas avoir apporté mon appareil photo. Je n'ai pas fait la même erreur cette fois. Et je ne le regrette pas. La fumée des incendies de forêt qui brûlaient une centaine de kilomètres à peine plus au nord avaient été transportés par les vents et remplissait l'atmosphère d'une brume mystérieuse. On pouvait même sentir une légère odeur dans l'air. Comme nous étions en fin de soirée, j'ai eu droit à un coucher de soleil féérique.
Voici donc, pour vos yeux seulement, en première mondiale, un bref aperçu de cet endroit dont je vous ai parlé il y a presque cinq ans.