1 juillet 2006
La maison à côté de chez moi est toujours inhabitée. Vu que nous sommes le premier juillet et que c'est le festival du déménagement au Québec, j'aurais pourtant cru que ce serait aujourd'hui que je verrais arriver mes nouveaux voisins. Et bien non. Je trouve ça étrange. Je ne peux donc plus dire quand, ni même si, j'aurai de nouveaux voisins. Dans une semaine, je serai en vacance pour tout l'été, et je me demande si je passerai tout cet été sans voisin d'un côté. Ça serait rigolo. Mais ça m'étonnerait beaucoup aussi.
Cette année, je devrai vraiment me discipliner en ce qui a trait à mes rénovations. Galerie à construire, toiture à refaire. J'espère que je prendrai un rythme qui me permettra non seulement de terminer d'ici quatre ans toutes les rénovations que je projette de faire sur la maison, mais aussi de me construire rien de moins qu'une autre résidence dans le même intervalle. Et tout ça, à moi tout seul.
Tout le monde auquel je parle de mes projets me traite de fou. Ils disent que j'en prend trop à la fois, que j'ai trop peu de temps pour tout réaliser. Ce n'est pas la première fois que je me fais traiter de fou quand j'entreprend un projet. C'est fou toutes les barrières que les gens se mettent eux-mêmes, souvent simplement parce qu'ils croient, où qu'ils se sont laissé convaincre, que "ça ne se fait pas".