15 avril 2007
Vous savez ce qui me trotte le plus dans la tête ces temps-ci, vous savez, comme une bouchée de viande avec trop de cartilage qu'on mâche, qu'on mâche, mais qu'on n'arrive pas à avaler ?
J'ai déjà déterminé que la profondeur de mon futur chalet sera de 32 pieds. Mais je ne peux pas à en commencer les plans finaux car je n'arrive pas à décider si sa largeur sera de 20 ou 24 pieds.
C'est parce que je perd continuellement mon temps à niaiser sur des détails insignifiants de ce genre qu'il n'y a rien qui avance dans ma putain de vie.
D'abord je dois faire des rénovations complètes sur ma maison. Cela inclus construire un galerie, refaire au complet ma toiture, changer ma porte d'entrée, reteindre mon revêtement extérieur, refaire mes allées extérieures et mes escaliers en bois, refaire une nouvelle salle de bain et une nouvelle cuisine, terminer le coin douche de mon sauna, sabler et revernir mon plancher de bois franc, enlever les tapis dans mes chambres et les remplacer par des plancher de bois, remplacer les portes intérieures, les fenêtres et les stores, remplacer mon poêle à bois, et redonner une couche de peinture dans toute la maison. Et en plus de tout ça, je dois me trouver une terre à bois et y construire, de mes mains, une nouvelle maison complète, rien de moins.
Et pour couronner le tout, j'ai deux ans et demi pour tout faire ça.
Ça m'en a pris trois juste pour faire mon putain de sauna.
Alors cette fois, si je ne veux pas finir tous mes projets quand je serai vieux et arthritique, il va falloir que je me donne une fois pour toute le proverbial coup de pied au cul, que j'arrête de boquer névrotiquement sur un tas de petits détails insignifiants et sans importance, et que je m'y mette maintenant.