3 décembre 2008

Splendide journée aujourd'hui. J'en ai passé la majeure partie à mon ancien bureau. Passé plusieurs heures en compagnie de personnes que je n'avais pas eu le temps de voir beaucoup la dernière fois que j'étais passé faire un tour.

J'avais oublié de vous mentionner que le jour de mon anniversaire, j'avais reçu quatre téléphones. Deux venaient de Lola et Copine, mais les deux autres étaient de deux de mes anciennes collègues de travail qui avaient pris la peine de m'appeler pour m'offrir leurs bons voeux. L'une d'elles était au bureau aujourd'hui et je l'ai remercié en personne pour sa délicate attention.

Je n'ai guerre été surpris d'apprendre que la situation au travail ne s'améliore pas vraiment. Deux personnes ont déjà quitté depuis mon départ, deux autres partent officiellement après les fêtes, et une dernière est en recherche active d'emploi. Rien pour me faire regretter d'être parti.

Ce qui m'a fait bien rire, c'est que presque tout le monde à qui j'ai parlé était au courant de ma petite crise d'angoisse du mois d'octobre, dont je n'avais parlé qu'à deux ou trois personnes. Mais tout le monde s'informait de mon état actuel. Je les ai rassuré sur ce point. Ils pouvaient bien voir d'ailleurs que j'allais maintenant très bien. En fait, trois personnes, indépendamment, m'ont dit qu'ils trouvaient que je paraissais plus jeune !!?. Faut croire que d'être sorti de ce milieu de vie malsain dans lequel je macérais depuis des années m'a fait plus de bien que j'aurais pu le croire, même si ce départ m'a privé de la compagnie de collègues que j'appréciais beaucoup. Enfin. La vie est un compromis, après tout.

Mais ce qui a vraiment été le clou de ma journée, c'est cette petite heure passée en compagnie de la collègue avec qui je m'entend si bien. Comme ça a été bon de revoir ce sourire radieux, ce petit regard espiègle. Quelle plaisir de retrouver instantanément cette belle complicité qui a toujours si bien caractérisé notre relation, et ce même après plusieurs semaines loin l'un de l'autre.

Comme à chaque fois, le temps est passé trop vite. Mais sans que je dise mot, elle m'a promis que nous allions nous arranger pour faire quelque chose ensemble bientôt. J'ai suggéré la période des fêtes, où elle aura plus de latitude étant donné les congés, et elle a acquiescé. Croisons les doigts !

Mon autre collègue m'a dit qu'il allait recevoir le nouveau modèle d'ordinateur qu'il a commandé probablement d'ici une semaine, et m'a demandé si j'étais toujours intéressé à le tester. Il va probablement donc me le laisser durant les fêtes. Inutile de préciser que ça va me faire de quoi m'occuper durant cette période que je trouve habituellement d'une platitude interminable.

Parlant de temps des fêtes, je me demande comment ça sera pour moi cette année. Même si ce sera pour moi une toute nouvelle expérience (mon premier temps des fêtes de retraité), je la vois venir avec beaucoup moins d'appréhension qu'on pourrait le croire. Depuis la fin de mon épisode anxieux du mois dernier, je me sens remarquablement solide émotionnellement. Comme si cette expérience difficile, ou plutôt le fait que je sois passé au travers encore une fois et après un laps de temps remarquablement court, m'avait une fois de plus confirmé ma force intérieure et ma capacité à passer à travers n'importe quoi (ou presque, ne faisons pas encore une fois l'erreur de souffrir d'un excès d'assurance). D'ailleurs, je constate déjà que ma réaction face au temps des fêtes est, cette année, fort différente de celle des années passées. Entre autre, je remarque à peine toutes ces pubs du temps des fêtes, alors qu'elles avaient l'habitude de m'horripiler les années précédentes.

Tant mieux. La meilleure chose qui pourrait m'arriver, c'est que je me réveille un bon matin, pour réaliser subitement que le temps des fêtes est déjà derrière moi, sans que je ne m'en sois trop aperçu. Ça serait vraiment merveilleux. Encore une fois, croisons les doigts. ;)


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