13 juillet 2008
Tiens, Paul McCartney va venir faire un spectacle sur les plaines d'Abraham pour le 400ième de la ville de Québec. Surprenant. Je n'aurais pas cru qu'il accepte de venir chanter pour des Québécois. Après tout, ne sommes nous pas des sales tueurs de phoques ?
J'ai reçu un chèque cette semaine. J'aime ça recevoir des chèques. C'est rare et ça fait toujours plaisir. Plus que de recevoir une facture en tout cas.
Et puis j'ai sauvé une de mes violettes. Je l'avais trop arrosée en une fois et elle avait attrapé la pourriture des racines. D'après ce que j'ai lu, c'est presque impossible de réchapper une violette qui a attrapé ça. De toute évidence j'ai réussi le presque impossible. Six mois que ça a pris. Six mois à l'arroser en quantité microscopique, quelques millilitres à la fois, à plusieurs semaines d'intervalle. Six mois à trouver le délicat équilibre entre trop d'eau et pas assez. Il y a deux semaines j'ai légèrement déterré sa tige sous terraine pour découvrir qu'elle était presque entièrement pourrie, mais que la partie saine avait recommencé à faire des radicelles. J'ai détaché et enlevé la partie morte, et laissé le reste à la grâce de Dieu. Puis, jour après jour, j'ai vu ses feuilles finalement recommencer à se redresser, à reprendre leur fermeté et leur lustre. Maintenant elle a finalement repris sa vigueur d'antan. Il va falloir que je lui fasse très attention maintenant. Le jour où elle recommencera à faire des fleurs sera la confirmation finale qu'elle est hors de danger.
Et puis je commence à en avoir marre de toute cette pluie. Mon lac est à son niveau de débordement de façon quasi ininterrompue depuis le début du mois de juin. Je n'avais jamais vu ça. Il fait bien beau de temps en temps, mais même lorsqu'il ne pleut pas le temps reste très humide et rien ne sèche. La végétation chez moi est absolument luxuriante, et sur mes escaliers de bois, qui étaient déjà en mauvais état et que j'avais l'intention de remplacer à la fin de l'été, j'ai vu apparaître ces dernières semaines une variété surprenante de champignons et de fongus que je n'avais jamais vu avant. Sans oublier cette emmerdante abondance d'insectes piqueurs. Je n'ai réussi à faire un feu qu'une seule fois depuis un mois, mon bois étant toujours trop humide.
Et puis tout cette pluie me retarde beaucoup dans mes travaux de rénovation. Mais d'un autre côté, je devrais profiter de ce temps pour aller visiter des chalets potentiels.
Il fait si humide en fait, et de façon si continue, que l'arbre de direction de ma voiture a commencé à gripper cette semaine. Le fait que je reste plusieurs jours sans prendre ma voiture n'aide pas non plus. Je suis allé faire des courses vendredi et j'ai tout de suite senti que ma voiture ne se comportait pas exactement comme d'habitude. J'ai mis ça sur le dos du manque d'habitude, sans vraiment y croire. Chaque fois que je faisais un virage, je sentais que quelque chose n'allait pas, que le volant semblait me résister. Finalement, j'ai vraiment eu la confirmation que quelque chose n'allait pas après un long droit sur l'autoroute quand j'ai voulu tourner pour prendre une sortie. Sur le coup, pendant une fraction de seconde, le volant a refusé de tourner et j'ai dû exercer une force anormalement élevée pour effectuer mon virage. Une fois à ma destination, évidement, je me suis imaginé le pire. je me voyais déjà en train de perdre progressivement ma servo-direction à cause d'une fuite d'huile ou d'une pompe défectueuse. C'est de retour chez moi que j'ai remarqué ce grincement chaque fois que je tournais le volant. Un coup d'oeil sous le capot m'a permis de constater que les joints universels de mon arbre de direction commençait à être attaqués par la rouille. Un bon coup de graissage en perspective.
La collègue avec qui je m'entend si bien veut qu'on aille faire une rando cette semaine. Croisons les doigts et souhaitons nous du beau temps.