9 novembre 2008
En parlant avec mon père la semaine dernière, j'ai réalisé qu'il faisait quotidiennement plus d'exercice que moi. Et il est octogénaire. Je devrais vraiment me prendre en main.
Et puis je suis épuisé en ce moment. Complètement épuisé. Cette semaine j'ai démonté mon échafaudage, fait un feu pour brûler une pile incroyable de débris de construction que mes rénovations avaient généré, et ramassé les autres débris, les gros, ceux que je vais payer pour faire enlever. Et puis je suis allé visiter la terre dont je vous ai parlé l'autre jour. Je suis redescendu un peu de mon nuage depuis. D'abord, comme je le craignais, c'est loin. L'idée de ne pas aller m'installer dans la forêt boréale comme je l'avais planifié, c'était de ne pas trop m'éloigner de mes proches. Ensuite, c'est cher. Pas en valeur relative bien sûr. De ce point de vue, ça reste un crisse de bon deal. Mais en valeur absolue, c'est beaucoup d'argent. Il faudrait que j'emprunte, et même si c'est un bon temps pour le faire, avec les bas taux d'intérêt que nous avons ces temps-ci, je me connais quand même et je sais que ça me mettrait de la pression pour vendre la maison au plus vite. De plus, Ces mêmes bas taux d'intérêt font que mes placements ne seront pas très rentables, et que je serais donc obligé de piger dans mon capital plus que je ne le désire.
Alors soyons réaliste, et voyons moins grand. Des bons deals comme ça, il va toujours s'en présenter année après année. D'ici là je peux être moins gourmand et m'acheter quelque chose de plus petit, mais néanmoins très grand, et suffisant pour me fournir mon bois de chauffage à chaque hiver. Et pas d'emprunt, donc pas de stress. Je me construirais quelque chose à mon rythme, tout en continuant à habiter ici durant les travaux.
Copine et moi sommes encore allés visiter Cousine aujourd'hui. J'avais trois terres à bois à aller visiter dans son secteur, et j'en ai donc profité en partant de chez elle. Nous n'avions pris qu'un seule voiture, donc Copine m'a accompagné dans mes visites. Nous avons beaucoup jasé sur le chemin du retour, et franchement c'était très agréable. Pour être franc, ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une conversation agréable avec elle.
N'empêche que ça m'a fait énormément de route en quelques jours seulement, dont la journée de vendredi accablé d'un épouvantable mal de tête. Toute cette route m'a rentré dans le corps, et les jours qui raccourcissent me draine mon énergie. Cet après-midi par exemple, nous n'avons pas vraiment pu visiter le dernier terrain que j'avais à voir car il aurait fait trop sombre pour pouvoir se faire une idée de quoi que ce soit.
D'ailleurs mon billet de ce soir est poche. Je n'ai aucune concentration, aucune motivation, et je ne fais qu'écrire mécaniquement. Mais je tenais quand même à donner des nouvelles. Alors voilà, c'est fait. Fatigue, mal de tête, manque d'énergie. C'est mon lot ces temps-ci. Tout ça va se replacer avec du repos et quelques bonnes nuits de sommeil.
Qui aurait cru que la retraite serait aussi épuisante...