14 juillet 2009

Depuis près de deux semaines je suis ennuyé par une inflammation au niveau des vertèbres du cou qui m'emmerde royalement. Ça a commencé après plusieurs nuits consécutives à me réveiller le cou complètement tordu et la tête à côté de l'oreiller. Je dois avoir des nerfs compressées en plus car durant les pires périodes la douleur irradie sous l'omoplate gauche ainsi que dans l'épaule gauche. Ce qui m'écoeure le plus, c'est que dans cet état je suis absolument incapable de tourner la tête pour regarder par dessus mon épaule, et donc incapable de prendre mon vélo, ce vélo qui moisit dans mon sous-sol depuis plus de cinq ans maintenant et que, fort de ma condition physique retrouvée, j'ai récemment décidé de ressortir. J'ai vraiment envie de recommencer à en faire, mais c'est hors de question tant que ce problème de cou ne sera pas réglé.

J'ai trop de place dans mon lit, c'est ça mon problème. Beaucoup trop de place.

Quoi qu'il en soit, c'est toujours le même manège: C'est pire le matin au lever. Puis, au fur et à mesure que la journée avance ça va de mieux en mieux. Quelques fois, quand je me couche le soir, tout est presque redevenu normal. Puis, le lendemain à mon réveil, ça recommence. C'est donc définitivement aggravé par ma façon de dormir. Fort de cette information, ça fait deux nuits consécutives que je dors sans oreiller, et en m'endormant avec une bouillote d'eau chaude sous le cou. Résultat: Amélioration significative, en fait, la première amélioration mesurable depuis presque deux semaines.

Mais j'étais bien peu préoccupé par mes petits bobos cet après-midi car la compagnie de la collègue avec qui je m'entend si bien me les faisait aisément oublier. Malgré le temps froid et maussade, elle m'a appelé peu après le diner pour me proposer une randonnée. L'un de nos sentiers habituels n'a pas été suffisant cette fois, nos conditions physiques respectives nous ayant amené au delà des quelques kilomètres habituels. Nous avons donc enchaînés avec un autre sentier, et continué la conversation. Elle m'a beaucoup parlé aujourd'hui de ses rêves, de ses projets à court et à long terme. C'était elle la vedette aujourd'hui. Et moi, je l'écoutais et l'encourageait à ne pas se laisser distraire par les commentaires de tous ces gens qui répètent machinalement, comme des robots, que "ça ne se fait pas". S'il y a une chose que je sais, c'est que la vie est courte, que le temps passe terriblement vite, et qu'il faut réaliser ses rêves maintenant.

Longue accolade avant de nous quitter encore une fois. Nous ne nous reverrons pas cette semaine. Elle reçoit la visite d'un membre de sa famille jusqu'en fin de semaine. Pas grave, j'ai quelques petites choses importantes à régler d'ici là. En particulier, je dois retrouver le tracé complet du sentier qui mène à mon petit refuge secret où elle a bien l'intention de m'accompagner prochainement.


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