16 juillet 2009

Si ce n'avait été de la collègue avec qui je m'entend si bien qui m'a toujours encouragé à faire quand même des activités de plein-air malgré les prévisions météo, j'aurais passé une très grande partie de l'été chez moi, à perdre mon temps devant l'ordi ou la télé, et je serais toujours dans la même forme pathétique dans laquelle j'étais cet hiver. Et à date je trouverais l'été très déprimant. Mais son refus de se laisser décourager par la météo est contagieux. Et à date, durant mes nombreuses randonnées seul ou en sa compagnie, je n'ai jamais été surpris par la pluie. J'ai même eu très souvent droit à un peu de soleil alors que je ne m'y attendais pas.

Cependant, aujourd'hui, je dois dire que j'ai eu de la difficulté à résister à la déprime. Pluvieux, humide, froid. J'ai presque été obligé d'allumer le chauffage dans la maison ce matin car la température ne voulait pas monter et je frissonnais. J'ai fais un compromis en allant me réchauffer dans le sauna.

Je ne suis pas allé marcher aujourd'hui car j'ai trouvé que le temps maussade était idéal pour faire un peu de ménage dans les nombreux débris de démolition tout autour de la maison. Je suis tanné de les voir. Si je suis pour rester ici encore un an ou peut-être même deux, aussi bien me refaire un environnement propre. En regardant dans ma cour les choses à faire disparaître, j'ai trouvé mon vieux vélo, celui avec lequel j'ai eu mon accident. Il va prendre le chemin de l'éco-centre lui aussi. Fini la sentimentalité.

Et puis Copine m'a appelé ce soir. À la suggestion de Lolita, elle m'invite à souper en leur compagnie la semaine prochaine. Elle me fait sourire, cette Lolita. Elle avait demandé mon numéro à Copine il y a quelques semaines mais ne m'a jamais donné signe de vie. Je me doutais bien qu'elle serait trop mal à l'aise pour me rappeler. Et maintenant elle propose une autre façon de nous retrouver ensemble. Je l'ai déjà dit, Lolita occupait davantage mes pensées que beaucoup d'autres femmes que je n'avais pas vu depuis moins longtemps qu'elle. Et je suis sûr que, de son côté, elle ressentait quelque chose de similaire à mon endroit. Malgré notre incompatibilité évidente, il y a toujours eu malgré tout un lien particulier, ou plutôt une sorte d'attirance hors du commun entre elle et moi. Peut-être est-ce ça qu'on appelle la "chimie" entre deux êtres. Allez savoir.

Quoi qu'il en soit, je ne ressens ni nervosité, ni appréhension à l'idée de la revoir bientôt. C'est bon signe je crois.


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