18 août 2010

Ce matin, en allant faire ma saucette matinale, un minou m'attendait sur le bord du lac. C'est un chat du quartier que je vois à l'occasion depuis plusieurs années. Il a un beau pelage lustré et semble en parfaite santé. De toute évidence, ses propriétaires prennent bien soin de lui. Il est aussi très sociable et semble aimer tout le monde.

Quand il m'a vu arriver, il a fait ce qu'il fait toujours quand il rencontre quelqu'un dans la rue; il est venu vers moi en lançant quelques petits miaulements, puis s'est mis à se rouler par terre à mes pieds pour se faire caresser. Comment résister à cela ?

Mais j'étais venu là pour plonger dans le lac, et quand il m'a vu m'avancer dans l'eau, il est resté sur le bord de la rive à me regarder avec cet air complètement mystifié. Puis, il s'est lassé après quelques minutes et est parti.

Curieusement, il était encore là ce soir après le souper quand je suis allé prendre mon kayak pour aller faire une balade sur le lac. Cette fois, il a eu peur quand j'ai retourné mon embarcation pour la trainer vers la rive, puis il est parti, la tête haute et la queue bien dressée, essayant le plus possible de garder sa dignité.

Parlant de lac, j'ai fait une découverte surprenante ce soir: Des nénuphars blancs ! Jamais en dix-huit ans n'ai-je vu autre chose que des nénuphars jaune sur ce lac. D'ailleurs quand je dis nénuphars "blancs", je parle de l'espèce, car les fleurs sont plutôt de la variété rosée. C'est une variété horticole. De plus, les plants se trouvent tous dans le même secteur du lac, ce qui me porte à croire que ce sont des échappés d'un jardin d'eau dans lequel un de mes voisins doit en cultiver. Je n'aime pas particulièrement que les gens introduisent des espèces exotiques. Dans le cas du nénuphar blanc, ce n'est pas très grave car ce n'est pas une plante particulièrement envahissante.

Par contre, pour la première fois cette année, ces saletés de salicaires pourpres ont fait leur apparition sur ma berge de lac. Il n'y en avait pas la moindre trace l'an dernier, mais comme il y en avait beaucoup dans le secteur, dans les marais et les fossés sur le bord des routes, je savais bien que ce n'était qu'une question de temps. Va falloir que je me mouille les pieds pour arracher tout ça avant que les fleurs ne flétrissent et rendent les plants plus difficiles à repérer.

Mais je ne me fais pas d'illusion. À moins que tous mes voisins fassent de même, ce sera éternellement à recommencer.

Je m'ennuie de la collègue avec qui je m'entend si bien. Nous devrions nous voir prochainement. Croisons les doigts.


[jour précédent] [retour] [jour suivant]