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La Loire: de la source à l'océan.

depart des quatres lyon-vetetistes

Samedi 29/7

Mont Gerbier de Jonc - Vorey

98km - 6h05

Au commencement, il y avait le mont Gerbier de Jonc d'où s'écoule un mince filet d'eau qui s'appelle la Loire. A la fin il y aura l'océan atlantique ou se jettera la Loire, qui entre temps aura pas mal grossit. C'est le programme de notre raid estival concocte par Olivier.

Nous sommes quatre a nous lancer dans ce périple, Olivier donc, l'instigateur du projet, qui m'avait déjà entraîne sur les chemins séparant Clermont-Ferrand de Montpellier il y a deux ans, Frank et Jean Paul, avec qui j'était parti l'année dernière dans l'Atlas marocain.

L'itinéraire sera relativement simple, le GR3 suit le cours de la Loire (à quelques infidélités près) et nous suivrons le GR3. La difficulté vient du fait qu'il n'y a aucun topo guide comme l'excellent Chamina pour Clermont-Montpellier qui décrivent notre périple, et bien sur du kilométrage, environ 1300km sur 13j.

Nous sommes en pseudo-autonomie : nous n'avons pas de voiture suiveuse, mais nous logerons tous les soirs dans du dur : Réserver gîtes, hôtels... n'a d'ailleurs pas été une mince affaire par moments, bien que nous nous y sommes pris dès février. Qui dit pas de voiture suiveuse dit bagages, nous trimballerons ce que chacun considère comme le minimum dans des sacs a dos (notons que la notion de minimum a des interprétations différentes selon les individus, ces différences se chiffrent parfois en kg...).

Bref, après avoir quitte la bonne ville de Lyon vers 5h00 du matin la soeur de l'Olivier et le papa de Frank qui jouent les chauffeurs (encore 1000 mercis à eux) nous déposent à notre point de départ vers 7h30.

Déjà sur la route, nous rencontrons la pluie, on a connu des entres en matière plus favorables. Arrives sur place, le plafond est bas, le vent souffle et il fait plutôt froid (moins de 10). Tout le monde plonge dans son sac pour sortir fourrures polaires et autres coupes-vent.

Apres la photo de départ faite par nos généreux chauffeurs, nous enfilons nos sacs et enfourchons nos VTT, direction l'océan !

S'il fait froid et gris, il ne pleut pas, cette premier partie du GR contourne le mont puis fait cap au Nord par des chemin entrecoupes de racines. Les sacs à dos ne nous rendent pas particulièrement adroits, surtout JP qui se vautre à trois reprises pendant la premier heure. Nous progressons dans des champs de bruyère odorants qui nous donnent un peu de baume au coeur malgré le temps un peu sinistre.

Petit a petit, la grisaille semble se lever. Le GR passe au milieu d'un camping ou les pensionnaires semblent passablement frigorifies, il y a de quoi. Pour commencer le raid avec de bonnes habitudes, nous nous mettons en quête d'un endroit pour le goûter de 10h. Ce faisant nous retrouvons la Loire qui a déjà pas mal grossit : son lit doit déjà faire dans les 20m de large. Apres la pause goûter, nous progressons difficilement le long des berges, d'autant que les balises du GR ont été peinte avec une grande parcimonie ; nous avons recours aux indications des locaux pour nous remettre sur le bon chemin.

Nous passons par un joli village médiéval, le retour du soleil aidant, la Loire a des allures ardéchoise. Du fait du relief accidente, notre progression est plutôt lente, a l'heure de la pause pique-nique, nous sommes partis, il y a cinq heures et nous n'avons parcouru que 50km... En plus, un panneau nous apprend que la suite du GR est fermée. Si nous voulons rejoindre notre étape du soir avant la nuit, une séance de route s'impose.

Durant après midi, nous empruntons les départementales qui suivent à gros trait la Loire. Traversée du Puy au milieu des voitures, puis route a nouveau dans une vallée encaissée mais relativement plane.

Nous arrivons à bon port vers 16h45, alors que nous avons pas mal coupe par rapport à l'itinéraire du GR, nous avons fait presque 100km, il semble que les estimations faite sur des cartes au 100 millième soient à réévaluer d'au moins 15%. On sait que pendant un tel raid, les 3-4 premiers jours sont généralement les plus critiques en terme de fatigue, d'autant que les plus grosses bosses du raid se concentrent sur les trois premières étape (traversée du Forez), mieux vaut donc chercher à économiser nos forces.

Le gîte communal est a l'image du bled, pas particulièrement accueillant malgré une pancarte ou est fièrement inscrit le slogan "Vorey tu me plais"... Par soucis d'économie d'énergie, nous nous trouvons un restau plutôt que de se préparer à manger dans le gîte


superbes paysages de haute-loire

Dimanche 30/07

Vorey - La Chamblat

115km - 6h55 (ça calme !)

En ce beau dimanche matin ensoleille, nous tentons sans succès de petit déjeuner sur la terrasse du "café de la halle". Déjà la patronne acariâtre grommelle pour nos vélo qui gênent sur sa terrasse au demeurant parfaitement déserte, bref une adresse à éviter.

L'étape du jour s'avère bien garnie avec beaucoup de km et un gros dénivelé sur la fin. A la lumière des évènement d'hier, nous jugeons qu'il est plus sage de s'avancer par la route dans la matinée, la suite nous prouvera que nous avons eut 1000 fois raison. Heureusement les routes sont plutôt désertes par les voitures. Nous abandonnons la Loire qui part à l'Est pour monter au Nord sur un plateau venteux. Nous constatons les dégâts de la tempête de décembre : beaucoup de bouquets d'arbres sont à moitié arrachés, et pas encore débarrassés, c'est sans doute la cause de la fermeture du GR la veille.

En fin de matinée, nous récupérons le GR, pour peu de temps, car pour cause de tempête, il est à nouveau ferme et un GR de délestage emprunte une petite route dans la foret. Pause pique-nique dans une clairière sieste, puis nous retrouvons le GR pour grimper au col "de l'homme mort", puis direction le col du Beal qui surplombe la station de Chalmazel dans le haut Forez.

Tout a notre ascension, nous croisons de nombreux groupe de randonneurs du dimanche, il faut s'organiser pour répondre à tous les "bonjours" échanges. La pente est régulière mais constante, nous arrivons dans des alpages. Ce sol mous voire spongieux fort agréable a pied est peu propice a vélo ou nous laissons pas mal énergie pour avancer. Le relais TV du col du Béal est un bon point de mire, mais c'est un peu démoralisant de constater qu'il semble toujours aussi loin.

Au pied du col, au début de la dernière bosse, c'est la panne de jambe pour nous quatre, belle synchronisation ! Nous dévorons nos rares réserves de nourriture puis continuons tant bien que mal.

Heureusement, à partir du col, le chemin qui mène au gîte est globalement descendant, ceci dit, le moindre petit faux plat, la moindre petite bosse sont passes avec difficultés, il est temps d'en finir.

La Chambat est un petit village dans les montagnes, mais le gîte est bien plus confortable que celui de la veille, et la seule auberge du bled nous réserve un accueil qui restera à jamais grave dans nos mémoires. Complètement vides par ces sept heures de vélo, nous avons du mal à faire les 50m qui séparent le gîte de l'hôtel, mais le repas pantagruélique qui nous est servit tombe plus qu'a point.

Un étape un peu similaire a celle ci nous attend demain, avec pas mal de route le matin pour rejoindre les parents d'Olivier qui nous amène le pique-nique vers 13h, puis chemin jusqu'au gîte

gorges de la loire sous le soleil

Lundi 31/07

La Chambat - Bert

113km - 5h20

Départ routier après un solide petit déjeuner assure par notre bienfaitrice de l'auberge. Les 20 premiers km se font quasiment en roue libre, nous quittons le Forez. Finalement, nous arrivons à St Clément, centre géographique de l'Europe des 12 vers 12h30 après 66km de bitume sans histoire.

La maman d'Olivier nous a préparé un pique nique copieux auquel nous faisons honneur, grâce à ça nous sommes a l'abri de l'hypoclicemie jusqu'a au moins 17h.

après midi, retour dans les chemins. La succession de petites "ondulations" en plein cagnard n'est pas des plus agréable en guise de digestif et il faut rester vigilant pour garder son repas. Durant tout l'après-midi nous subissons une succession incessante de petites bosses assassines, suivies de descentes tout aussi raides et rebelotte...

Première crevaison du raid pour Olivier qui s'aperçoit que son pneu a souffert également, heureusement, nous sommes tout proches de Bert.

Nous partageons le gîte avec une famille aux momes capricieux et bruyants, mais luxe suprême, le gîte dispose d'une machine à laver qui nous évite de jouer les mères Denis comme habituellement tous les soir pour laver nos petites affaires.

Le temps est de plus en plus chaud, on annonce de l'orage demain en fin de journée.

vraiment seuls au monde...meme en france

Mardi 01/08

Bert - St Léger les Vignes

114km 5h25

Départ tardif après un petit dej' au bar 'couleur locale' ou les tenues au couleurs chamarrées de Franck et JP remportent un vif succès Notre route poursuit l'infâme succession de raîdards d'hier après midi. Heureusement, au fur et mesure les ondulations s'atténuent et le relief devient carrément plat. La température augmente rapidement, cela va être une des plus chaude journée du raid.

Le GR est une succession de chemins a travers champ et sous bois et de petites routes. A Dioux, nous retrouvons la Loire que nous avions quitte dimanche, cette fois ci, nous ne nous en éloignerons (théoriquement) jamais beaucoup.

Vu notre départ tardif ce matin, pas de pause de 10h, en sortant de Dioux, nous perdons un peu le GR, et sommes obligés de braver une pancarte de propriété privée pour retrouver les balises. Le terrain est maintenant très plat, au milieu des champs, quelques sous bois ombragé bien agréables vue la température étouffante.

Après le traditionnel pique-nique, nous repartons à la fraîche : vers 13h et donc en plein cagnard, l'après-midi est ponctuée par de nombreux arrêts aux fontaines municipales que nous croisons. Le GR est une succession de petites routes, de chemins forestiers et de chemins à travers champs. Les conditions de circulation sont assez contrastées, par endroit nous avançons à 30kmh sur des routes, quelques instants plus tard, nous progressons tant bien que mal dans d'immondes bourbiers ou des tracteurs ont laissé des ornières d'un mètre, puis le GR se transforme en maigre troué dans un mur de ronces pour finir sur une route nationale.

A une dizaine de l'arrivée, nous rejoignons un chemin de hallage tout au bord de la Loire. A un bled de l'étape de ce soir, nous faisons halte pour une nécessaire pause Coca : La chaleur étouffante associée au rythme soutenu de l'étape nous ont finalement pas mal entamé. Notons que c'est le premier jour où nous sommes restés aussi fidèle au tracé du GR.

L'étape de demain s'annonce comme une des plus longue en km. Nous envisageons de couper, histoire de se ménager un peu, dans la mesure où il nous reste pas mal de centaines de kilomètres.

Nous logeons ce soir dans un centre sportif déserté par ses jeunes occupants habituels en ces périodes de vacances. Plan restau interminable à la seule table du bled, on dirait que le temps change, mais cela ne serait entamer notre optimisme. Bonne surprise au sujet du couchage, pour une fois, pas besoin de dormir en diagonale dans un lit étriqué.

terribles ravages de la tempete

Mercredi 2/8

Saint Léger les Vignes - Donzy

101km-4h15

La pluie nous a finalement rattrapé pendant la nuit, vers 8h, à l'heure de se mettre en route, il ne pleut heureusement plus, mais le sol est bien détrempé et le ciel bien gris. Nous nous préparons donc pour une journée humide et bitumeuse le long du canal de la Loire. Nous dévastons le buffet de l'hôtel qui nous accueille pour le petit déjeuner sous le regard atterré de la clientèle du troisième age.

Au moment de se mettre en route pour de bon, un crachin breton et persistant fait son apparition. Franck et Jean Paul déploient les housses imperméables de leurs sacs Hi-Tech, et tout le monde se couvre le mieux possible. Direction Nevers par la route, soit environ 40km. Nous profiterons de notre passage dans une ville pour chercher un magasin de vélo, afin qu'Olivier remplace son pneu malade depuis deux jours.

La liaison dure deux heures, on a connu matinée plus sympathique, mais cela fait partie des aléas de ce genre d'expédition.

Le centre historique de Nevers est perché sur une petite bosse en bordure de Loire. Pendant que Frank et Olivier recherchent des adresses de magasins de cycle à la Poste, nous répondons à un micro-trottoir pour la feuille locale, autant dire que la question posée (le paiement des chèques) par la sympathique journaliste est bien loin de nos préoccupations actuelles.

Les seuls magasins du bled sont plus spécialisés dans le pot de détente et le kit pour mobylette que dans le VTT, nous nous rabattons sur le DKT local, sorte de valeur sure quelle que soit la région. Arrivé sur place, Olivier trouve son bonheur, le responsable du rayon est un VTTiste averti (les Fournales de Jean Paul et Olivier le réjouissent, dans la mesure où il est également propriétaire d'une telle usine à gaz) et accepte fort gentiment de garder nos vélos pendant que nous allons nous restaurer à la cafette voisine.

En début d'après midi, il ne pleut plus, il nous reste théoriquement 60km de route jusqu'à Donzy. Nous arrivons au gîte vers 15h30 au terme d'une étape exclusivement routière.

Le gîte/chambre d'hôte ressemble plus à la maison de Barbie qu'à un vrai gîte rustique, inutile de chercher qui de M. ou Mme a décoré le lieu. Nous sommes au demeurant fort bien installé, nous avons même une piscine à notre disposition.

Repas en compagnie de la maîtresse de maison et d'un couple amateur de loisirs culturels devant lesquels nous passons sans doute pour les idiots du village, j'aimerai bien les y voir après 100km de vélo par jour J !

un petit gite sympa et acceuillant

Jeudi 3/8

Donzy - Sully sur Loire

101km 5h35

Départ vers 9h, le ciel semble vouloir être clément, après quelques km de route, nous récupérons le GR dans des chemins plutôt gras (tu m'étonne, après ce qui est tombé la veille!) nous arrivons dans le parc de notre premier château de la Loire (un tout petit). Le chemin est de moins en moins praticable, se transformant par endroit en véritable bourbier avec ses traditionnelles ornières, ceci pendant près de 20km Au détour d'un chemin, nous surprenons un chevreuil : avec le vent défavorable, il ne nous a ni senti, ni entendu, sur le moment, incrédules, nous pensons voir un gros chien, le temps de réaliser, la bestiole disparaît dans les fourrés sans un bruit.

Nous arrivons finalement sur une zone de Pique-Nique, la sieste, même sous un ciel redevenu menaçant est réparatrice après une matinée à plus pousser qu'à rouler. La suite est plus praticable et touristique, nous croisons le pont du canal de Briare qui passe au-dessus de la Loire, étrange spectacle que de voir des bateaux sur un pont au-dessus d'un fleuve.

Il fait de nouveau beau, les chemins sont redevenus roulants et nous sommes dans les temps, tout va bien ! Nous traversons la Loire à Gien, le GR se transforme alors en chemin de halage abandonné et miné de trous et de gros cailloux, rendant la progression difficile, d'autant qu'un vent défavorable est de la partie. Nous finissons par la route pour les derniers km qui nous séparent de Sully sur Loire.

Notre hôtel (pas de gîte/chambre d'hôte dans le coin) est en plein centre, après avoir sacrifié aux rituels de la douche et de la lessive, petite intermède touristique dans la ville, histoire de voir deux-trois vieilles pierres. Dans le restau de l'hôtel, on nous cache au fond de la salle, les 4 cyclistes en short faisant un peu tache dans le décor simili-classe de l'endroit.

Franck toujours devant...

Vendredi 4/8

Sully sur Loire-Beaugency

105km - 4h35

Après avoir quémandé du rab à plusieurs reprise au petit dèj, nous nous mettons en route sous un ciel gris. Nous traversons immédiatement la Loire pour suivre un chemin de hallage en bon état. Petite erreur topographique qui nous coûte une petite demi-douzaine de km. Revoici le crachin de l'avant veille, le GR passe par le parc d'un petit château, s'en suit une succession de petites maisons reconverties en résidences secondaires pour parisiens (comme le prouvent les plaques d'immatriculation des occupants) qui forment un joli tableau malgré la pluie.

Le chemin large et roulant se transforme ensuite en sentier gras, en dévers, au milieu des ronces. Nous sortons de cet enfer au bout de 5km, couverts de piqûres d'orties, d'épines d'acacia et de boue. La pluie devient plus dense, cela nous rince un peu, mais il faut finalement s'abriter pour faire le point.

Nous décidons de mettre cap sur Orléans au plus vite car il est déjà 12h30, la pluie se calme, mais une nouvelle calamité s'abat sur nous : nous traversons des nuées de moucherons et évidemment, il est difficile de ne pas en avaler des kg. Au sortir de chaque nuage, nous sommes crépis des ces malheureux insectes qui viennent s'ajouter à la boue récoltée peu avant. C'est dans cet état que nous débarquons dans le premier supermarché que nous croisons. Pique-nique très bucolique sur le parking, sous la pluie.


Encore une fois, il nous faut couper par la route. Nous n'aurons pas non plus le loisir de visiter Orléans, et nous n'en voyons que la périphérie qui ressemble à toutes les périphéries de grande ville. En quittant l'agglomération, nous nous arrêtons dans une station de lavage pour karsheriser nos spads : C'est plus que nécessaire, en séchant, la boue bloque tout : transmissions, freins.

Nous remontons ensuite un bel embouteillage crée par un convoi exceptionnel, un sympathique automobiliste nous conseille plutôt de prendre un GR qui se trouverai à quelques centaines de mètres, en bord de Loire, que se serait paraît-il 'super pour le VTT', nous n'avons malheureusement pas le temps de lui expliquer les raisons profondes de notre choix (40km à patauger, ça va bien !).

Une fois le convoi générateur de bouchon est finalement rattrapé, et nous ne retrouvons quasiment seuls sur la route. Les effets du chausson aux pommes sont fulgurants pour Jean-Paul, il nous fait la trace pendant 7km à près de 40kmh de moyenne ! En apprentis routiers, nous nous calons dans sa roue et n'en bougeons plus.

L'auberge de jeunesse qui nous accueille ce soir et un peu décevante par rapport aux descriptions, de plus, elle se trouve bien en dehors du bled.

Nous sommes à peu près arrivés à mi chemin, coté mécanique, rien à signaler à part quelques crevaison, un pneu fendu, mais changé depuis et un moyeu aux roulements un peu fatigués. Jean Paul et Olivier qui craignaient pour leurs genoux respectifs semblent guéris.

La météo pour demain est incertaine, mais la tendance est à une amélioration par l'ouest, ça tombe bien, c'est à l'ouest que nous allons.

à l'abri du deluge sous un arbre