Déjouer le piège statistique

Devant les deux écrans de "comète(s)" dans la base AUTEURS (de Hyperbase, logiciel dont l'utilité et les mérites ne sont plus à démontrer), Zola apparaît statistiquement déficitaire en dépit des 8 occ. Or cette "pauvreté quantitative" ne doit pas occulter la richesse qualitative des descriptions raffinées autour du mot-vedette.
Au contraire, Apollinaire manifeste un pic remarquable pour un autre corps céleste (ci-dessous). Toutefois la conclusion du décalage entre les deux niveaux est identique dans la mesure où cet excès quantitatif révèle un manque qualitatif quand on se penche sur les contextes (indexés à la thématique /fugacité/, /échec/, /pathétique/) :

Nébuleuses - Constellation - Constellations (Chez Hugo) - Astres (Chez Hugo) - Etoiles - Comète - Comètes

Cf. les 4 occ. de 'nébuleuse(s)' dans Alcools :
- La Chanson du Mal-Aimé :
Adieu faux amour confondu
Avec la femme qui s'éloigne
Avec celle que j'ai perdue
L'année dernière en Allemagne
Et que je ne reverrai plus
(ter :) Voie lactée ô soeur lumineuse
Des blancs ruisseaux de Chanaan
Et des corps blancs des amoureuses
Nageurs morts suivrons-nous d'ahan
Ton cours vers d'autres nébuleuses
- Les fiançailles :
Je n'ai plus même pitié de moi
Et ne puis exprimer mon tourment de silence
Tous les mots que j'avais à dire se sont changés en étoiles
Un Icare tente de s'élever jusqu'à chacun de mes yeux
Et porteur de soleils je brûle au centre de deux nébuleuses
Qu'ai-je fait aux bêtes théologales de l'intelligence
Jadis les morts sont revenus pour m'adorer
Et j'espérais la fin du monde
Mais la mienne arrive en sifflant comme un ouragan
Ou les 2 rares occ. du mot-vedette chez Rimbaud :
Moins haut, sont des égouts. Aux côtés, rien que l'épaisseur du globe. Peut-être les gouffres d'azur, des puits de feu. C'est peut-être sur ces plans que se rencontrent lunes et comètes, mers et fables. Cependant que, silencieux sous les pilastres
D'azur, allongeant les comètes et les noeuds
D'univers, remuement énorme sans désastres,
L'ordre, éternel veilleur, rame aux cieux lumineux
Et de sa drague en feu laisse filer les astres!