Amboseli
Arrivée à Amboseli
Nous voici enfin dans la réserve. Presque immédiatement après l'entrée, nous apercevons des dizaines d'animaux : ils savent qu'ici ils ne seront pas chassés, que c'est pour eux une sorte de sanctuaire où ils sont protégés des hommes ! De plus la végétation change aussi : elle est beaucoup plus clairsemée avec de grandes étendues sans arbres ni buissons (contrairement au parc de Tsavo), ce qui facilite largement le repérage des animaux ainsi que leur observation. Certaines espèces sont en si grand nombre que très vite, elles deviennent communes. Ainsi, il n'y a pas un seul instant où l'on ne peut voir au moins un zèbre, un gnou ou une gazelle, et encore sont-ils la plupart du temps regroupés en petits troupeaux.
De temps à autre apparaissent quelques familles d'autruches avec leur drôle de démarche, quelques phacochères également, ces petits cochons gris, bas sur pattes, dotés de petites défenses et qui galopent la queue dressée comme une antenne (ce qui n'est pas le cas lorsqu'ils ne courent pas). Ils sont moches comme tout mais si amusants à regarder.
Tout à coup, à quelques kilomètres de l'entrée de la réserve, un cri retenti dans le camion. Sur notre droite, nous découvrons alors pour notre plus grand bonheur trois lionnes, dont une très jeune, repues et allongées à quelques centaines de mètres de la piste. Elles laissent gnous et zèbre s'approcher relativement près sans sourciller. Mais nous ne pourrons nous approcher plus : à Amboseli, il est interdit aux véhicules de quitter les pistes. Dommage nous aurions adoré les approcher ou arriver un peu plus tôt afin de les observer chasser, mais il ne faut pas trop en demander, le voyage débute seulement.