Lundi 17 juillet 2000 : Fred est malade !

Ce matin le groupe part faire un tour en bateau sur le lac afin d'observer de plus près les crocodiles et les hippopotames. Mais Fred ne se sent pas encore très bien alors je reste avec lui. Nous appelons finalement un médecin car il a de la fièvre (39°5). Il passe sa journée entre le lit, les toilettes et la douche, ne mangeant que du riz sec alors que les autres vont manger dans un resto africain !

D.


Mardi 18 juillet 2000 (St Fédéric) : L'hippopotame.

Pour sa fête, Fred n'est pas encore très bien remis, mais ça va mieux quand même. Ce matin, un hippopotame est sorti du lac afin de brouter l'herbe de la rive, sans doute n'est-il pas sorti manger cette nuit par peur de l'orage : il n'a pas plu mais il faisait lourd et de nombreux éclairs lacéraient le ciel de l'autre côté du lac. Nous pouvons ainsi l'approcher d'assez près mais en restant sur nos gardes : malgré son air balourd, il peut courir à 60 km/h et charger s'il se sent menacé ou coupé de l'eau. A cette vitesse et avec ses quelques tonnes il peut tuer aisément un homme. C'est un animal assez étonnant : une tête énorme, un corps épais et gras et des pattes proportionnellement toutes petites ! C'est plutôt rigolo !

Nous quittons le camping pour le lac Bogoria où nous apercevons des troupeaux de flamants roses innombrables, plusieurs millions d'individus sans aucun doute. Il y en a vraiment partout et c'est vraiment impressionnant : ils forment une véritable couronne rose tout autour du lac, à quelques mètres des berges seulement ! Quand nous nous approchons, battant rapidement des ailes, ils s'enfuient en semblant galoper à la surface du lac pour prendre finalement leur envol en déployant pleinement leurs ailes noires et roses. J'espère que les photos rendront.
Nous continuons le long du lac avant d'atteindre les geysers dus à; des poches d'eau chaude souterraines qui remontent par des fissures sous l'effet de la pression. Nous voyons d'abord de loin la fumée blanche - la vapeur d'eau - puis cette eau bouillonnante qui jaillit de la terre. Cela vaut le coup d'œil : de véritables fontaines à jets d'eau naturelles. De plus la vapeur nous fait vraiment penser à; un sauna quand nous passons à côté; : il s'en dégage une chaleur moite, je n'essaierais pas de me baigner ici ni même de toucher l'eau. C'est cette eau chaude qui favorise le développement du plancton (de petites crevettes notamment) et permet ainsi de nourrir tous ces flamants roses, sans cela beaucoup partiraient ou mourraient.
Devant tous ces flamants roses, et même si le film a plutôt été tourné autour du lac Nakuru que nous rejoindrons bientôt, je ne peux m'empêcher de penser à "Out of Africa" dont la musique me revient naturellement en tête. Je revois bien entendu cette scène où l'avion passe au-dessus du lac et fait envoler tous ces flamants, on s'y croirait presque, mais je pense que je ne suis pas le seul a ressentir cela en arrivant là, tout ce que l'on a vu jusqu'à présent est tellement fascinant.
Le lac Bogoria et ses flamants rose
La réserve du lac Nakuru
Sommaire
Arrivée au lac Baringo
Accueil

Photos de Bogoria
Cartes