En venant là, nous avons longé d'immenses plantations de sisal, plante qui ressemble extérieurement à l'ananas en plus grand et au milieu de laquelle pousse un arbre long et fin et dont les feuilles servent à fabriquer de la ficelle. Des usines y sont totalement consacrées et semblent faire vivre toute l'économie de la région.
D.
Mercredi 19 juillet 2000 : De Nakuru au lac Naïvasha
Nous dé;montons le camp pour repartir en safari dans la réserve avec bien sûr l'espoir de retrouver les léopards et les rhinocéros. Nous allons d'abord marcher le long du lac à côtédes flamants roses, des ibis rois, des ibis noirs, des cormorans, des pélicans et autres spatules, cette réserve regorge d'oiseaux et la variété nous impressionne.
Nous montons ensuite tout en haut d'un escarpement afin d'avoir une vue d'ensemble du lac, mais le soleil nous fait face aplatissant les couleurs de sa lumière déjà très forte. La haut, nous apercevons dans la falaise des damans des rochers, sorte de petites marmottes et ceci bien qu'ils soient de la famille des éléphants auxquels ils ne ressemblent décidément vraiment pas. Nous redescendons pour continuer le safari mais nous ne retrouverons pas de léopards, en revanche des rhinocéros blancs passent vraiment très près du camion. Nous faisons à peine attention aux girafes de Baringo pas plus qu'aux cobs, aux buffles ou aux innombrables gazelles. Leur présence est quasi quotidienne et ne nous émeut plus.
Après une nouvelle halte à Nakuru où Daniel a failli être victime d'un pickpocket, nous rejoignons le lac Naïvasha, c'est le lieu de villégiature des occidentaux de Nairobi, aussi, c'est un camping de grand luxe : douches avec eau chaude ! La fin du voyage approche et nous marchandons nos premiers souvenirs aux marchands ambulants autour du camp.
D.