Jeudi 20 juillet : Journée étape vers Masai Mara

Journée étape sans véritable intérêt si ce n'est qu'il semble que je sois enfin vraiment remis : plus de fièvre, plus de problèmes gastriques et l'appétit est revenu lui aussi mais je reste pourtant sur le qui-vive !

Nous campons àl'entrée de la réserve reine du Kenya, j'ai nommé la célèbre MASAI MARA !

F.


Vendredi 21 juillet 2000
Masai Mara

Nous retrouvons ici aussi toutes les espèces maintenant "classiques" d'antilopes en très grand nombre, mais comme ces animaux nous sont devenus communs, nous les regardons à peine - exceptés lorsqu'ils sont très proches du camion - notamment ces magnifiques gazelles de Thomson et les impalas dont les cornes semblent si harmonieuses. Quand je pense qu'au début nous faisions arrêter le camion pour la moindre gazelle apparaissant au loin dans notre champ de vision … Encore quelques troupeaux de buffles et quelques éléphants également, des zèbres et des girafes ainsi qu'un certain nombre de charognard comme les hyènes et les vautours, déchiquetant une carcasse dans une mare de boue

Ce qui est aussi impressionnant qu'envoûtant à Masai Mara, ce sont les paysages. La savane est d'une véritable splendeur, elle telle que nous avions pu la rêver avant notre voyage : une immensité de hautes herbes jaunes complétées de-ci de-là par quelques acacias, mais aussi, autour des points d'eau, de la verdure et des grands arbres . Nous avons de plus l'occasion d'observer tout cela depuis la terrasse d'un Lodge situéen haut d'une colline et le panorama dévoile alors à notre regard sa magnifique splendeur, un admirable cadeau de la nature pour nos yeux émerveillés ! Enthousiasmant !!!!!

Journée safari complète car la réserve est immense et les animaux vraiment nombreux, particulièrement en cette période car c'est la pleine saison de la transhumance des gnous. Ils sont regroupés ici par milliers et ce qui est drôle, c'est qu'ils se mettent en mouvement en files indiennes formant ainsi des colonnes pouvant s'étirer sur plus de 1 km

Nous découvrons ici des animaux que nous n'avions pas encore vus ailleurs et notamment des mangoustes, l'un des rares prédateurs des serpents. Elles creusent des terriers en élevant des monticules de terre, sortes de taupinières géantes. J'imagine les dégâts si elles élisaient domicile dans un jardin ! Des calaos terrestres, petites volailles noires au bec rouge. Des damalisques, ce sont les plus grandes antilopes et elles sont vraiment très belles ainsi que des élans reconnaissables à leur jabot.


La mare aux Hippopotames
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