( appelée éminence hypothénar ) qui sert
à déterminer la prise sur le manche de la raquette
123
.coup droit
La prise WESTERN de coup droit
prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde
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ATTENTION : Si vous ne faites que survoler mon site, vous pouvez avoir l'impression que c'est très compliqué. En réalité c'est très simple, les explications sont très claires. Je vous conseille d'en lire un peu chaque fois, 1 page par exemple et ainsi de suite.
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Les 4 prises de raquette en coup droit
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Eminence hypothénar et manche de la raquette
explication de la prise western
Quelques champions en prise western
statistique importante des prises
Les enseignants et champions peut favorables à la prise Western en coup droit
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Eminence hypothénar et manche de la raquette
. Eminence hypothénar de la main
| La croix indique la
partie de la main ( appelée éminence hypothénar ) qui sert à déterminer la prise sur le manche de la raquette |
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. Manche de la raquette
| Quand l'éminence hypothénar de la
main repose sur le côté du dessus en 1, c'est la prise CONTINENTALE
MARTEAU Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le chanfrein supérieur de droite en 2, c'est la prise EASTERN. Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le côté de droite en 3, c'est la prise WESTERN qui est la prise des grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde. Quand l'éminence hypothénar de la main repose sur le chanfrein inférieur de droite en 4, c'est la prise WESTERN PRONONCEE. Cette explication est valable pour un joueur tenant sa raquette de la main droite, c'est à dire un droitier. |
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La prise de raquette des grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde est :
la prise western ( explications )
et non la prise eastern comme il est souvent conseillé.
Dans la prise western, le tamis de la raquette est perpendiculaire au sol et la main repose le plus naturellement possible sur le manche de la raquette, sans aucune compensation du poignet. A ce moment-là, l'éminence hypothénar de la main repose sur le côté de droite pour un droitier, et de gauche pour un gaucher; ceci permet d'établir la poussée dans de meilleures conditions.
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Sur la photo de gauche prise en très gros plan, le joueur est en fin de préparation pour un coup droit lifté en prise western. Sur la photo de droite prise également en très gros plan, le joueur est à l'impact et il y a une parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact.
Voir ci-dessous toutes les explications complémentaires.
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Dans la prise western l'éminence hypothénar de la main repose sur le côté de droite en 3 pour un droitier.
1) Main avec la croix représentant l'éminence hypothénar de la main.
2) Manche de la raquette.
3) Bout du manche.
4) Prise western de coup droit en gros plan.
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Prise de raquette western en fin de préparation. Cette position de la raquette en arrière est la position des grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde. Il y a dans cette position, une excellente souplesse du bras et de l'avant-bras et un excellent relâché du poignet, tout en serrant la raquette.
La prise de raquette western à l'impact. La tête de raquette est légèrement plus basse que le manche. Là encore, nous constatons une bonne souplesse de la position et une parfaite répartition de l'effort à l'impact. Avec la prise western, qui est une prise tout à fait naturelle, le succès d'un bon coup droit est garanti pour tous.
La prise de raquette western à l'impact, mais contre un poteau. Voici la position de la raquette à l'impact dans tous les grands coups droits, à toutes les époques et dans tous les pays du monde. En effet, si l'on doit établir une résistance contre une chaise, une table, un mur, un poteau, comme c'est le cas sur la photo ci-dessus, ou une balle à l'impact, cette position assure une meilleure répartition de l'effort.
Fin d'accompagnement en prise western. C'est la caractéristique des fins d'accompagnement des grands coups droits.
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Quelques champions en prise western
ATTENTION: Tous ces dessins ne sont pas le fruit de l'imagination, mais décalqués de photos
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Boris BECKER joueur Allemand né le 22 novembre 1967
à Leimem ( RFA ) 1,92 m 85 kg. Vainqueur de Wimbledon en 1985-1986 et 1989. Vainqueur de Bercy en 1986 et 1989. Vainqueur du tournoi d'Australie en 1991. Position identique de BECKER, confer, Tennis Magazine numéro 160, juillet 1989. Dans cette position, la raquette de BECKER est en fin de préparation, la prise de raquette est la western. |
Voici les témoignages écrits qui justifient que BECKER avait un grand coup droit :
1 ) Dans la revue Le Monde du Tennis numéro 32, septembre 1982, page 18, il est dit ceci : " De leur côté, BECKER et SVENSSON offrirent un beau spectacle. Coups droits percutants, jeux puissants et précis."
2 ) Dans le revue Tennis Magazine numéro 182, mai 1991, à la page 85, à coup par coup, il est dit ceci par Wojtek FIBAK qui note les coups de BECKER : coup droit 10/10.
3 ) Dans la revue Tennis Magazine numéro 231 juin 1995 à la page 99, il est dit ceci : " Cette puissance de Boris BECKER en coup droit, qui l'a encore placé si près du titre à Monté-Carlo.
4 ) Dans la revue Tennis de France numéro 394 février 1986, il est dit ceci : " Outre le service, le coup droit est l'arme la plus remarquable dans l'arsenal de Becker ".
5 ) Dans la revue Tennis de France numéro 481 mai 1993 à la page 96, il est dit ceci : " Ses cuisses puissantes, mais lourdes, le handicapent dans ce type d'exercice ; et si son coup droit reste une arme très efficace, son revers manque souvant de précision ou de slice sur les coups d'approche, ce qui ne le protège pas des grands passeurs ".
6 ) Dans la revue Tennis Magazine numéro 167 ( spécial numéro ), il est dit ceci à la page 42 : " Un coup droit de plus en plus meurtrier et une couverture de filet toujours plus impressionnante ".
7 ) Dans la revue Tennis de France numéro 388 Août 1985 à la page 36, il est dit ceci : " Il est aussi percutant et sûr en coup droit qu'en revers et indifféremment pour des frappes croisées que décroisées ou le long de la ligne ".
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| Bjorn BORG, Suédois né en 1956: Un palmarès hors
du commun, avec surtout 5 victoires consécutives à
Wimbledon. Position identique de Borg, confer : Tennis Actualité, 2ème Année, numéro 14 Juin 1976, couverture. Dans cette position, la raquette est au point de départ de retour (position 1 sur le graphique). Ce coup droit sera légèrement lifté. La prise de raquette de Borg est la western. Le bras est près du corps, le poignet relâché tout en serrant la raquette, c'est la position des grands coups droits. Voici les témoignages écrits qui justifient que Borg avait un grand coup droit : 1°) Le coup droit de Borg est redoutable. ( C. F. Le Dictionnaire du tennis, Editions Nathan, 1981, page 18). 2°) L'un des meilleurs coups droits que j'ai vu ou affronté dit Arthur Ashe. (C. F. Tennis de France numéro 373, mai1984). 3°) Dans Tennis Magazine numéro 30 , septembre 1978 , page 43 : il est accordé 10/10 en coup droit à Borg. |
Sybille NIOX CHATEAU: est une jeune espoir
française. Position identique de Sybille Niox Chateau C.F. Le monde du tennis numéro 56, octobre 1984. Là aussi, chez Niox Chateau, la prise de raquette est la western. Chez Sybille Niox Chateau, il y a comme chez Jean Washer, une parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact. Le témoignage écrit qui justifie que Sybille Niox Chateau a un bon coup droit: " Dotée d'un bon coup droit d'attaque." (C.F. Le monde du tennis numéro 45, octobre1983, page 20). |
Jean WASHER, Belge né en 1896, joueur de coupe
Davis. Numéro 8 mondial en 1923. Vainqueur à plusieurs
reprises avant 1925 de Borotra, Cochet, Lacoste. Son fils
Philippe est lui aussi joueur de coupe Davis. Position identique de Jean Washer ( C. F. Tennis et golf numéro 153, août 1927, page 415 ). Parfaite répartition de l'effort au moment de l'impact. La prise de raquette est la western. Témoignage écrit qui justifie que Jean Washer avait un bon coup droit : " Il était gaucher, possédait un service puissant, un smash irrésistible et un coup droit lifté terriblement rapide." (C.F. Tennis de france numéro 231, juillet 1972 , page76 ). |
Rafael NADAL vient de gagner le tournoi de Roland GARROS et dans le journal l'Equipe du mardi 7 juin 2005 à la page 10, on se demande avec le jeu qu'il a s'il pourra gagner le tournoi de WIMBLEDON.
Philippe BOUIN journaliste de " l'Equipe ", estime que, comme Borg trente ans avant lui, Nadal peut, s'il le veut, s'imposer sur dur, y compris à Wimbledon.
" La tête à ça " " POUR RESITUER LE CAS Rafael Nadal, un retour en arrière s'impose. Au début des années 70 du siècle dernier, un des techniciens les plus expérimentés du tennis français inspectait les courts où se déroulait le tournoi juniors de Wimbledon. Après avoir passé quelques minutes au bord du terrain, où évoluait un des grands espoirs du tennis européen, son opinion fut claire : " Ce gars-là est très fort, dit-il en substance, mais il y a une certitude : il ne gagnera jamais Wimbledon. " L'espoir en question, un grand blond campé sur sa ligne de fond, allait le démentir quelques années plus tard : c'était tout simplement Björn Borg, futur quintuple vainqueur du tournoi londonien.
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Ci-dessous, complément d'informations en ce qui concerne le prise western pour ceux qui veulent en savoir plus
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EN CE QUI CONCERNE L'EFFICACITE DE CES PRISES EN COUP DROIT PENDANT CE 20e SIECLE
Dans mes dossiers de recherches sur le tennis, j'ai 380 grands coups droits d'attaque à toutes les époques et dans tous les pays du monde, avec séquences, photos, technicoramas, plus le, ou les, articles que je joins et qui prouvent que cette championne ou ce champion avait, ou a, un grand coup droit.
J'ai également 150 moyens et mauvais coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde en procédant de la même façon.
Si je les ajoute, j'obtiens 530 grands, moyens et mauvais coups droits.
Et cela donne:
En ce qui concerne la prise CONTINENTALE MARTEAU: ( éminence hypothénar de la main en 1 )
1 très bon coup droit - Fred Perry, 3 fois Wimbledon en 1934, 1935 et 1936.
18 mauvais coups droits.
En ce qui concerne la prise EASTERN: ( éminence hypothénar de la main en 2 ) revoir manche ci-dessus.
6 très bons coups droits,
132 moyens et mauvais coups droits.
En ce qui concerne la prise WESTERN: ( éminence hypothénar de la main en 3 ) revoir manche ci-dessus
367 très bons coups droits.
Je n'ai pas relevé de moyens et de mauvais coups droits avec la prise Western.
En ce qui concerne la prise WESTERN PRONONCEE: ( éminence hypothénar de la main en 4 )
6 très bons coups droits.
Hors classement 4 coups droits moyens.
Avec la prise Western Prononcée le tamis de la raquette est orienté vers le sol, l'effet lifté est donc plus accentué, et la balle va moins vite.
Si la prise Continentale Marteau est une prise catastrophique pour le coup droit, la prise Eastern fait également beaucoup de dégâts car elle est plus régulièrement enseignée.
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Les enseignants et champions peu favorables à la prise Western en coup droit
J. FAULKNER et Frederick WEYMULLER
En ce qui concerne Jack KRAMER
né en 1921 : Numéro 1 mondial en 1946 et 1947 - Wimbledon 1947 - Forest Hills 1946 et 1947 - 2 victoires en coupe Davis 1946 et 1947 -
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Dans Tennis de France n° 414 octobre 1987 page 82 dans un article intitulé " Les coaches sont responsables ". Le journaliste pose une question à Jack KRAMER l'ancien champion Américain et lui demande : " Quelles sont précisément ces lacunes techniques " et Jack KRAMER répond ceci : " On ne peut pas gagner avec une prise de coup droit western ( très fermée ) et les coups à deux mains sont trop limités ". Le journaliste pose une autre question à Jack KRAMER et lui demande : " Vous plaidez donc pour un jeu plus classique " et Jack KRAMER répond ceci : " C'est un fait que les meilleurs champions actuels, comme Martina Navratilova ou Mc Enroe jouent de la même façon que les champions du passé, comme Budge, Gonzales, moi-même, Laver, Hoad ou Rosewall. Nous étions agressifs et si nous savions imprimer un effet slicé ou lifté à la balle, aucun de nous ne tenait sa raquette avec ces grotesques prises western.
L'opinion de François Lacaze - KRAMER parle des grotesques prises western, et pourtant, c'est la prise western qui est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde. Actuellement en l'an 2000, tous les champions et championnes jouent avec la prise western en coup droit et je n'en vois pas en ce moment qui jouent en coup droit avec une prise eastern ou continentale marteau. KRAMER dit que les coups à deux mains sont trop limités, et pourtant 95% des championnes et champions font leur revers à deux mains. Je pense à Hingins, Pierce, les Williams, Sanchez et surtout Séles qui joue à 2 mains des deux côtés, etc... et chez les hommes Agassi, Safin, Courrier, Kafelnikov, etc... Je dois dire que je ne comprends pas très bien Jack KRAMER. Etant de Tarbes, j'assiste tous les ans aux Petits As de Tarbes qui est le championnat du monde des 12-14 ans et toutes ces championnes et tous ces champions jouent leur coup droit avec des prises western et dans 95% des cas, font leur revers à deux mains.
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L'opinion de François LACAZE . - Comme référence il cite : Navratilova, Mac Enroe, Budge, Gonzales, Laver, Hoad, Rosewall. Tous ces champions ont joué effectivement avec une prise eastern en coup droit. La prise eastern n'est pas une prise naturelle pour le coup droit et dans la statistique, j'ai relevé 6 très bons coups droits et 132 moyens et mauvais coups droits. - Analysons ci-dessous les notes et les opinions ( qui se trouvent dans des revues tennis, dans des livres tennis et également dans des journaux et hebdomadaires à la rubrique tennis ) des techniciens en ce qui concerne le coup droit de ces championnes et champions que Jack KRAMER cite en référence.
Martina Navratilova : 1) Dans la revue Tennis de France 1974 à Guide des champions dans les armes de Martina Navratilova il lui est accordé 3 / 5 en coup droit et 4 / 5 en revers. 2) Dans la revue Tennis de France n° 501 janvier 1995 page 33 Navratilova raconte : 1969, Martina a treize ans. En compagnie d'une copine, elle se rend régulièrement chez George Palma, son premier entraîneur, elle dit ceci : " Je n'aimais pas les longs échanges de fond de court, mais George Palma trouvait que j'allais trop vite au filet. Alors, il me renvoyait travailler mes coups droits. 3) Dans Tennis Magazine n° 147 juin 1988 en parlant du jeu de Navratilova il est dit ceci, alors que Navratilova a 31 ans : " Forces : jeu complet, emprise physique, jeu de jambes, smash, expérience et... désir de revanche ! Faiblesses : manque de solidité en fond de court, émotivité ". Navratilova dispose malgrè tout à certain moment de sa carrière d'un excellent coup droit. 4) Dans Tennis Magazine n° 124 juillet 1986 page 74 il est dit ceci : " Martina Navratilova, et son puissant coup droit qui fait des ravages , notamment le long de la ligne ". 5) Dans Tennis Magazine n° 88 juillet 1983 page 89, il est accordé 9 , 5 / 10 sur son coup droit et 8 / 10 sur son revers. 6) Dans Tennis de France n° 421 Mai 1988 page 96, Navratilova elle même dit ceci : " Je suis meilleure maintenant, meilleure que je ne l'ai jamais été. Mes coups de base sont plus efficaces car je me place mieux et je les utilise comme il faut, au moment où il faut. Prenez par exemple mon coup droit. Normalement, sur terre battue il faut être plus agressif en coup droit qu'en revers alors que moi, jusqu'à l'année dernière, je me suis appuyée sur mon revers. Vous allez voir cette année, je vais attaquer avec mon coup droit et je pense que mon jeu gagnera en efficacité ". Il est évident que sur l'ensemble de sa carrière Navratilova a progressé énormément en coup droit malgrè des hauts et des bas compte tenu de sa prise eastern. -
John Mac Enroe : est un Mozart du tennis, Son service et son jeu de volée sont extraordinaires, mais on ne peut pas en dire autant de son jeu de fond de court. Il joue en coup droit et revers en prise eastern. 1) Dans Tennis Magazine n° 73 avril 1982 page 161 il lui est accordé 8,5 / 10 en coup droit et 9 / 10 en revers. 2) Dans Tennis Magazine n° 120 mars 1986 page 57 il lui est accordé 8,5 / 10 en coup droit et 9,5 / 10 en revers. 3) Dans Tennis Magazine n° 198 septembre 1992 il lui est accordé 9 / 10 en coup droit et 9,5 / 10 en revers . -
Donald Budge : 1) Dans Tennis et Golf n° 416 Août 1953 page 61, il est dit ceci : " Si l'on a tant cité certains autres, plus rares, de D. Budge à Rosewall pour l'excellence de leur revers, c'est à cause de la défaillance relative de leur coup droit ". 2) Dans le livre Le Tennis Editions De Noël à la page 186 il est dit ceci : " Son point fort : le revers ". -
Ricardo Gonzales dit " Pancho " né en 1928 : Un Athlète extraordinaire de 1m90. 1) Dans Tennis de France n°182 juin 1968 page 14, il est dit ceci : " Surtout , il se décida à pilonner le point faible du grand Pancho : le coup droit. En vingt ans de jeu sur des surfaces rapides, où service, volée et retours " en contre " avec un geste de préparation réduit au minimum, sont rois, Gonzalès ne s'est guère préparé un coup droit capable de tenir l'échange rapide ou de déborder l'adversaire sur terre battue. Là, il faut faire un swing complet, attaquer la balle, fabriquer sa propre vitesse et le coup droit devient une arme essentielle. Ce sont les défaillances de son coup droit, plus que la fatigue et le manque d'habitude de la terre battue qui ont perdu Gonzalès à Bournemouth ".-
Rod Laver né en 1938 vainqueur du grand chelem en 1962 et 1969. 1) Dans Tennis de France n° 106 février 1962 page 28 il est dit ceci à propos du coup droit de Laver : " Tout au plus peut-on penser que Laver, avec tout son talent, aurait des résultats moins irréguliers si son coup droit n'était pas aussi brutal, si ses forces y étaient réparties et non dilapidées. 2) Dans Tennis de France, il est dit ceci par Joseph Stolpa : " Où sont les grands coups droits d'antan ? Il n'y a plus de très grands coups droits, de vraiment très grands. Une exception cependant : Newcombe ! Et Laver quand il veut bien nous en montrer un ". 3) Dans Tennis de France n° 153 février 1966 page 27 il est dit ceci par Rod Laver lui même : " Ces dernières années, ma prise a été la même pour tous les coups : une sorte de prise continentale, un compromis entre les prises les plus généralement recommandées pour le coup droit et le revers. Le coup droit et le revers eastern, sont les plus sûres pour des gauchers, et je n'oublie pas leurs tendances à couper ". Je dispose de technicoramas et de nombreuses photos sur le coup droit de Rod Laver et nous pouvons constater une raideur sur l'ensemble du mouvement, en fin de préparation, à l'impact, et en fin d'accompagnement. Son coup droit n'est pas la caractéristique des très grands coups droits. - Dans Tennis de France n° 348 avril 1982 à la page 167 Vic BRADEN un enseignant Américain dit ceci : " Rod Laver est un autre exemple de joueur gêné en coup droit par la prise continentale. C'était pour lui un grand coup à condition que son timing soit parfait . Quand je l'ai vu récemment dans un tournoi de vétérans, je n'ai pas été surpris de constater qu'il avait beaucoup de problèmes de ce côté . C'est l'inconvénient des coups qui requièrent une coordination impeccable : dès qu'elle vous laisse tomber vous n'avez plus rien sur quoi vous appuyer .
Lewis Hoad né en 1934. Un athlète de 1m78 pour 76kg. 1) Dans le livre " L'art du tennis " aux Editions Laffont édité en 1965 Lewis Hoad parle de la volée de la page 57 à la page 70. A la page 64 et 65 il est dit ceci par Lewis Hoad lui même : " J'ai l'habitude de dire aux jeunes qu'ils ne doivent pas s'occuper de mes méthodes, et je leur conseille d'aller chez un entraîneur autorisé pour apprendre dès leurs débuts les bonnes prises de raquette. C'est ce que je ferais si je devais recommencer à apprendre à jouer. Je suis un phénomène parce que j'emploie la même prise pour tout : jeu de fond, jeu de volée, service et smash . Ma prise est quelque chose qui se situe entre la prise eastern pour le coup droit et la prise eastern pour le revers. Je m'en arrange parce que je dispose d'un poignet et d'un bras exceptionnellement puissants. 2) Dans le livre " Les meilleurs du tennis de Rosewall à Borg 50 champions aux Editions Olivier Orban 1978 à la page 17 il est accordé 9,5/10 au coup droit de Hoad et 9,5/10 au revers et 10/10 au service .
A la page 68 de ce même livre, Lewis Hoad dit lui même ceci : " Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, l'Australie a eu de bons volleyeurs ; la raison en est peut-être que deux des hommes ayant eu là-bas la plus grande influence sur le jeu, Harry Hopman et Adrian Quist, étaient eux-mêmes des volleyeurs extraordinaires. Je ne me rappelle pas un joueur sélectionné pour nos équipes de Coupe Davis depuis une dizaine d'années qui n'ait été un excellent volleyeur, alors que plusieurs manquaient de solidité dans le jeu de fond de court.
L'opinion de François Lacaze : Grâce à ses moyens physiques Hoad utilise à merveille cette prise eastern pour tous les coups et dans la statistique, en ce qui concerne la prise eastern il est dans les 6 très bons coups droits. Je suis quand même persuadé que si Hoad avait commencé avec les bonnes prises de raquette en coup droit et revers, son jeu aurait été meilleur.
En ce qui concerne le coup droit de Ken Rosewall, nous pouvons retrouver ci-dessous dans la prise eastern les 8 témoignages écrits qui prouvent que son coup droit est très moyen.
En ce qui concerne Mc Enroe, il est à mon avis un Mozart du tennis comme il y en a un tous les vingt ans. Rod Laver était lui aussi un Mozart dans les années 1960-1970. Tous les deux ont pour tous les coups la prise eastern . Dans le livre " Mac Enroe est-il génial ? " de F. de Raissac, Editions Ramsay, il est dit ceci : " Borg , qui avait révolutionné le tennis en basant son jeu sur la régularité au fond du court, grâce au lift, a fait école auprès de centaines de milliers de jeunes à travers le monde. Mais Mac Enroe, pourtant lui aussi champion du monde, lui aussi révolutionnaire en réintroduisant un tennis très simple basé sur l'attaque, n'est guère imité, mis à part dans sa position de départ au service ( ce qui, d'ailleurs, nous paraît la chose la moins souhaitable à imiter " ) .
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1) Dans Tennis de France n° 321 janvier 1980 page 45 Jack KRAMER dit ceci : "N'imitez pas Borg" à la page 47 il dit ceci : " Mais je ne pense pas que d'autres joueurs devraient copier son style, ce qui est dommage, car l'idéal c'est qu'un champion soit exemplaire dans tous les domaines. 2) Dans un autre article Tony TRABERT ancien champion Américain rend hommage à Borg et dit ceci : " Borg est vraiment un des meilleurs et des plus étonnants joueurs que j'ai jamais vu. Il est non seulement extraordinaire comme technicien du jeu, mais son comportement sur le court est celui d'un parfait sportsman.
L'opinion de François LACAZE - Alors si Borg est extraordinaire comme technicien du jeu comme le dit TRABERT, pourquoi ne pas l'imiter. Visiblement ils ne sont pas du même avis.
L'avenir a effectivement démontré que le jeu de Borg a fait école auprès de centaines de milliers de jeunes à travers le monde, alors que le jeu de Mc Enroe n'est guère imité.
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Jack KRAMER né en 1921 : Numéro 1 mondial en 1946 et 1947 - Wimbledon 1947 - Forest Hills 1946 et 1947 - 2 victoires en coupe Davis 1946 et 1947 - Tony TRABERT né en 1930 : France en 1954 et 1955 - Grande-Bretagne 1955 - Etats-Unis 1953 - Joueur de coupe Davis -
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En ce qui concerne Pancho SEGURA
- Né en 1921 . Equatorien disposant d'un extraordinaire coup droit à deux mains.
Dans Tennis Magazine n° 133 Avril 1987 page 33, Dans un article intitulé " Un certain Pancho Ségura " il est dit ceci : Ces quinze dernières années, Ségura a été directeur du tennis à La Costa, près de San Diègo. Et il a aussi entraîné Jimmy Connors lorsque celui-ci était à son apogée. Il aimerait bien dénicher quelques jeunes joueurs qui pourraient bénéficier de son inépuisable expérience. Ainsi , il a travaillé un peu avec Martin Blackman, le jeune ( 16 ans ) joueur de La Barbade. Et Pancho Ségura dit ceci : " C'est un garçon prometteur. Il se déplace bien et il possède un énorme service. Mais je n'aime pas trop sa prise western. Avec ce genre de prise, vous rencontrez des problèmes sur les balles basses. Une prise eastern ou une prise continentale vous assurent plus de souplesse ".
Pancho SEGURA : né en 1921. Equatorien disposant d'un extraordinaire coup droit à deux mains.
Dans le journal " L'équipe " du jeudi 6 juin 1991 à questions à Patrice Dominguez, Patrice Dominguez dit ceci : " Aujourd'hui, des joueurs comme Agassi ou Courrier sont capables de frapper à fond quel que soit le niveau de la balle. Même si celle-ci s'écrase au sol, ils sont capables, par un jeu de poignet et de l'avant-bras, de faire vivre la balle complètement.
Agassi et Courrier ont une prise western en coup droit.
Dans le livre " Mac Enroe est-il génial " de Roger-Vasselin et Raissac Editions RAMSAY il est dit ceci à la page 32 : " La prise de coup droit de CONNORS qui est excellente pour jouer les balles hautes mais qui l'empêche de jouer les balles basses ".
Connors a une prise eastern en coup droit.
Je dois dire également que je ne comprends pas Pancho SEGURA, comme j'ai dit précédemment que je ne comprenais pas Jack KRAMER.
L'opinion de François Lacaze : " La prise Western est une prise idéale en coup droit pour frapper les balles basses, ce qui n'est pas le cas de la prise Eastern et encore moins de la prise Continentale.
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En ce qui concerne Martin MULLIGAN
- Joueur Australien qui émigra en Italie au cours des années soixante, qui fut trois fois vainqueur des internationaux de Rome et qui représenta l'Italie en Coupe Davis.
Dans le livre " Le Tennis par Guido ODDO, Editions Atlas " Martin MULLIGAN, joueur Australien qui émigra en Italie au cours des années soixante, qui fut trois fois vainqueur des internationaux de Rome et qui représenta l'Italie en Coupe Davis dit ceci à la page 77 : " Et venons-en, maintenant, aux fameux coups qui ont fait de Borg le champion qu'il est devenu, en commençant, tout d'abord, par son coup droit. Pour effectuer ce coup, Bjorn recourt à la prise western, très difficile en soi à enseigner, puisqu'il est normalement impossible d'avoir avec elle un bon contrôle de la balle, ce qui n'est cependant pas son cas ".
L'opinion de François LACAZE - Comme le dit Mulligan, " Borg recourt à la prise western " ( qui est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde ). En coup droit c'est la position la plus naturelle de la main sur le manche. Il n'y a pas de compensation de poignet et d'avant-bras a effectuer comme avec la prise eastern ou continentale marteau pour remettre le tamis de la raquette perpendiculairement au sol. Mulligan dit : " très difficile en soi à enseigner, puisqu'il est normalement impossible d'avoir avec elle un bon contrôle de la balle ".
L'opinion de François LACAZE - J'ai personnellement enseigné pendant 25 ans à tous mes élèves enfants et adultes en initiation la prise western en coup droit et je peux dire qu'elle est très facile à enseigner ( tout simplement parce que c'est pour le coup droit la prise de raquette la plus naturelle ) et tous mes élèves avaient avec cette prise un parfait contrôle de la balle et un excellent coup droit.
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En ce qui concerne Fred WEYMULLER
un professeur Américain
Dans Tennis de France à " mieux jouer " un professeur Américain Fred WEYMULLER dit ceci : " Le coup droit eastern, c'est la prise dite eastern qui est le plus souvent enseignée aux joueurs, pour le coup droit comme pour le revers. Le coup droit western, la semi-western est une variante de cette prise, dans laquelle l'éminence hypothénar et l'articulation inférieure de l'index sont sur le panneau vertical droit, et le pouce sur le chanfrein supérieur gauche. C'est peut-être la prise de coup droit la plus répandue parmi les joueurs qui n'ont pas suivi de cours ".
L'opinion de François Lacaze - Si c'est la prise de coup droit la plus répandue parmi les joueurs qui n'ont pas suivi de cours, c'est bien une preuve que cette prise western est la plus naturelle.
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En ce qui concerne A. GREMILLET -
Dans le livre de A. GREMILLET " Pour former des jeunes au tennis " Editions Vinay, l'édition de ce livre n'est pas datée ( vraisemblablement entre 1935 et 1940.
Avec en titre LA MAIN, Il est dit ceci aux pages 7 et 8 : " Où le jeu entre-t-il en premier contact avec le joueur ? Par la main. Domaine important et délicat que celui de la prise. Ce pourquoi je vous demande toute votre attention ".
" Autrefois, les deux prises, coup droit et revers, étaient à plus d'un quart de tour de différence. Puis le jeu se faisant progressivement plus rapide, il fallut réduire ce circuit. Aussi vais-je volontairement ignorer les prise extrêmes, périmées, et dont il ne reste plus que de vieux pratiquants.
L'opinion de François LACAZE : Son argumentation ne tient pas puisque aujourd'hui en 2003 le tennis va beaucoup plus vite et les champions ont le temps de changer pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers.
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Et il ajoute : " Deux sortes de prises ( ou grips ) ont encore cours, et se partagent la faveur mondiale.
L' " Eastern grip " ou prise poignée de mains ou La " Continentale " ou prise marteau
Et il ajoute :
" Pour un ami de la logique, de la logique sèche, il semble que l'idéal serait la prise unique; c'est à dire la " Continentale ". Le tennis moderne a déjà réduit, qu'on y veuille bien réfléchir, le changement entre les deux prises. Il fallait il y a quinze ans un tiers de tour ( lisez le " Traité de Suzanne Lenglen " ) pour passer du coup droit au revers. A l'heure actuelle, le changement n'est plus que d'un huitième, parfois d'un seizième de tour. Pourquoi cette évolution n'irait-elle pas jusqu'au bout, et les deux prises ne se rejoindraient-elle pas enfin dans la " Continentale " ou " prise de marteau ", ou " prise unique " ?
L'opinion de François LACAZE : Lui aussi se trompe complètement puisque la prise Eastern et le Continentale marteau n'ont jamais donné de grands coups droits.
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En ce qui concerne Harry HOPMAN
à " enseignement et renseignements " dans la revue Tennis de France en titre " Les secrets du " sorcier " Harry Hopman par Joseph Stolpa. Dans l'article il est dit ceci : Joseph Stolpa a été passionné par le livre de Harry Hopman " Better Tennis " ( Editions Kaye and Ward Ltd ., Great Britain ) . Ce livre qu'on ne trouve malheureusement pas en France et qui n'a donc pas été traduit, est très intéressant. Dans les lignes qui suivent, Joseph Stolpa n'entre pas dans le détail des chapitres, mais il le fera dans les numéros à venir.
Durant de nombreuses années, il a eu le privilège de diriger comme capitaine l'équipe Australienne de Coupe Davis. C'est ainsi que depuis 1950, Harry Hopman a fait travailler et a formé des garçons comme John Bromwich, Frank Sedgman, Ken McGregor, Merwin Rose, Lewis Hoad, Ken Rosewall, Rex Hartwig, Mal Anderson, Ashley Cooper, Neal Fraser, Rod Laver, Roy Emerson, John Newcombe, Fred Stolle et Tony Roche. Il serait donc absurde de ne pas prendre en considération les conclusions que Hopman peut dégager de cette expérience unique et fabuleuse.Voici maintenant les principaux points du livre qui ont retenu mon attention et méritent réflexion. Harry Hopman est partisan du changement de prise et de la liberté de développement du style individuel. Il ne va pas jusqu'à recommander le " western grip " ( prise très fermée pour le coup droit ), mais il en donne la description, photos à l'appui. Il pense que la meilleure prise pour la volée ( toutes les volées ) et le service est la prise marteau. Enfin il recommande l' " Eastern grip " ( prise légèrement fermée pour le coup droit ) pour les coups de fond de court.
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En ce qui concerne ESTRABEAU et FEUILLET -
Dans le livre " Apprendre le tennis " d'Estrabeau et Feuillet aux Editions de la Table Ronde 1952 à la page 91, il est dit ceci :
Et maintenant quelle prise faut-il choisir ?
La Western Grip, c'est la prise des joueurs californiens d'il y a vingt-cinq ans. Elle a été employée par de grands champions dont les plus illustres ont été l'Américain Johnston et le Belge Washer, père du joueur actuel. C'est une prise très fermée, en ce sens que le tamis de la raquette est orienté vers le sol lorsque la main est dans sa position normale au bout du bras.
Elle permet de frapper très fortement les balles hautes qui sont fréquentes dans les climats chauds et sur les courts très durs.
Elle rend difficile la reprise des balles basses dans les pays à climat tempéré ou sur des courts souples en terre battue ou en herbe ou en bois.
Elle oblige à un changement considérable pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers que nous verrons plus tard. Elle n'est pour ainsi dire plus employée par les champions modernes et en ce qui nous concerne nous pensons que l'évolution du tennis doit nous en faire déconseiller l'emploi.
L'opinion de François LACAZE : 1) La Western Grip permet de frapper très fortement les balles hautes. 2) Contrairement à se qu'il est dit, la Western Grip est une prise qui permet facilement la reprise des balles basses et 3 ) C'est vrai qu'elle oblige à un changement considérable pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers, mais aujourd'hui en 2003 le tennis va beaucoup plus vite et les champions passent de la Western Grip à la prise de revers sans aucune difficulté.
Je me demande pourquoi on a abandonné cette prise Western Grip qui avait déjà fait ses preuves puisque Johnston et Washer avaient tous les deux un extraordinaire coup droit.
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A la page 92 et 93 ils déconseillent la prise continentale, et ils ont raison.
A la page 93, 94 et 95, il est dit ceci : " Mais nous croyons néanmoins que l'avenir est à l'Eastern Grip ". C'est la prise employée par la plupart des grands champions du moment ( livre édité en 1952 ). Elle est plus facile. Elle donne une possibilité de puissance beaucoup plus grande. Avec elle on peut utiliser l'action du poignet en fin de course pour obtenir une accélération de vitesse supplémentaire et une marge de sécurité plus grande par l'enveloppement léger de la balle. La trajectoire de cette dernière est peut-être un peu moins tendue mais, la violence étant plus grande, le résultat est aussi satisfaisant et infiniment plus sûr. Tout bien considéré, il faut convenir qu'en raison de l'évolution du tennis vers la puissance, l'Eastern Grip prend le pas petit à petit mais d'une manière indiscutable sur la Continentale. Lacoste est probablement le premier des grands champions qui soit passé de l'une à l'autre ( de la Continentale à l'Eastern ) quand à la fin de sa carrière il adopta une prise un peu plus fermée pour vaincre les Américains et leur ravir la Coupe Davis en compagnie de Cochet, de Borotra et de Brugnon. Nous dirons pour conclure que les combatifs, les attaquants, ceux qui aiment et veulent pratiquer un tennis athlétique auront intérêt à adopter l'Eastern Grip. C'est vraisemblablement la prise la meilleure pour le jeu moderne.
L'opinion de François LACAZE : Ils disent : " Mais nous croyons néanmoins que l'avenir est à l'Eastern Grip ". Personnellement, les bras m'en tombent. En effet, dans les deux décennie 1950-1960 et 1960-1970, il n'y eut pas de très grands coups droits et de nombreux témoignages écrits de l'époque sont là pour le confirmer.
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Dans la revue Tennis de France et dans les années 1960 Joseph Stolpa dit ceci : " Où sont les grands coups droits d'antan ? Il n'y a plus de très grands coups droits, de vraiment très grands. Une exception cependant : Newcombe ! Et Laver quand il veut bien nous en montrer un !! ".
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En ce qui concerne HENRI COCHET
ancien numéro 1 mondial -
Dans le livre " LE TENNIS " sa technique et sa psychologie par Henri COCHET - Socièté Parisienne d'Edition, 43, rue de Dunkerque PARIS Xe - il est dit ceci par Henri Cochet à la page 17 : " Les Américains attachent une grande importance à la façon de tenir la raquette. Une école défend le western grip, une autre préconise le continental grip. Je ne crois pas que ces questions soient très importantes. Il y a une manière classique de tenir une raquette, celle que j'explique un peu plus loin, et c'est, je crois, la meilleure pour tout le monde. Il convient de mentionner toutefois que le western grip, c'est à dire la tenue de raquette " ouverte ", ainsi que font les joueurs qui liftent ( Lott , Hennessey , etc , ) est peut-être plus favorable aux joueurs petits qu'aux autres. Mais, je le répète, je crois que la meilleure méthode est encore celle qui permet de jouer naturellement plat, avec juste le léger effet nécessaire pour maintenir la balle dans le terrain.
A la page 45 de ce même livre, Henri Cochet dit ceci : " Toutes les prises peuvent être bonnes, celles qui sont très " ouvertes " comme celles qui sont très " fermées ".
L'opinion de François LACAZE : Henri Cochet dit ceci : " Une école défend le western grip, une autre préconise le continental grip. Je ne crois pas que ces questions soient très importantes ". Bien entendu, je ne suis absolument pas d'accord avec Henri Cochet.
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Dans le livre " Le Tennis de A à Z " d'Henri Cochet et Jacques Feuillet - une nouvelle méthode d'enseignement accéléré - aux Editions de la Table Ronde, 1966 aux pages 32-33 il est dit ceci : " Nous vous avons précédemment parlé de la prise de coup droit employée autrefois par certains champions californiens la " western grip ". Elle était déterminée par la position d'hypothénar sur le grand méplat de droite du manche. Elle est de moins en moins employée parce qu'elle oblige à un changement réellement trop important pour passer du coup droit au revers. Nous ne vous dirons rien de plus à son sujet puisqu'il n'entre pas dans nos intentions de vous l'apprendre.
L'opinion de François LACAZE : 1) " La prise de raquette " western grip " n'est pas seulement la prise de certains champions californiens, c'est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde et je pense tout particulièrement au Néo-Zélandais WILDING, à l'Australien BROOKES, au Japonais HARADA, au Français BRUGNON, à l'Italien DE MARTINO, à la joueuse Anglaise CHAMBERS-LAMBERS, etc... 2) Effectivement cette prise " western grip " était de moins en moins employée parce qu'elle obligeait à un changement réellement trop important pour passer du coup droit au revers car la raison évoquée était la suivante : " Le tennis va de plus en plus vite et les joueurs auront de moins en moins de temps pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers ". Aujourd'hui en 2003, bien que le tennis aille de plus en plus vite, les joueurs préfèrent ce changement important pour avoir la bonne prise de revers et la bonne prise de coup droit. Cet argument ne tient donc pas la route et à cause de cela, on a préféré enseigner des prises de raquette plus rapprochées en coup droit et revers et cela a entraîné bien souvent des coups droits très moyens. 3) Ils disent : " Nous ne vous dirons rien de plus à son sujet puisqu'il n'entre pas dans nos intentions de vous l'apprendre " et c'est bien dommage.
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Toujours dans le livre " Le Tennis de A à Z " d'Henri Cochet et Jacques Feuillet - une nouvelle méthode d'enseignement accéléré - aux Editions de la Table Ronde, 1966 à la page 113 il est dit ceci : " Cela , c'est pour le geste volontaire de préparation. Mais il y a la prise. Pour driver normalement, pour pouvoir envelopper la balle, il y a intérêt à fermer un peu la raquette et à adopter pour cela la prise dite demi-fermée ou Eastern-Grip. Pour faire un chop, comme on ne veut nullement envelopper la balle mais seulement la rabattre en la coupant plus ou moins, on ne peut trouver mieux que la prise continentale marteau. Il y a evidemment des joueurs qui chopent avec la prise demi-fermée. Cela n'est pas impossible mais certainement moins facile.
L'opinion de François LACAZE : Le livre de A à Z d'Henri Cochet et Jacques Feuillet 1) conseille la prise " Eastern Grip " pour pouvoir " envelopper la balle " c'est à dire la lifter légèrement. Comme je l'ai déjà dit, la prise Eastern n'est pas la prise des grands coups droits. 2) En ce qui concerne le coup droit coupé, ils disent : " Pour faire un chop, comme on ne veut nullement envelopper la balle mais seulement la rabattre en la coupant plus ou moins, on ne peut trouver mieux que la prise continentale marteau ". Ce mouvement coupé avec la continentale marteau va entraîner un coupé rotatif en coup droit. Il est très possible de faire un coup droit coupé avec un prise " western " et cela va favoriser un coup droit de piston ou en long qui est une garantie de succès pour tous ( voir la page Les coups droits coupés 1) de piston , 2) rotatifs et 3) en balancier ).
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En ce qui concerne Jacques FEUILLET
Jacques FEUILLET a écrit un livre avec ESTRABEAU et il a également écrit un livre avec henri COCHET ( les articles sont ci-dessus et je les regroupe ci-dessous ).
1- Dans le livre " Apprendre le tennis " d'Estrabeau et Feuillet aux Editions de la Table Ronde 1952 à la page 91, il est dit ceci :
Et maintenant quelle prise faut-il choisir ?
La Western Grip, c'est la prise des joueurs californiens d'il y a vingt-cinq ans. Elle a été employée par de grands champions dont les plus illustres ont été l'Américain Johnston et le Belge Washer, père du joueur actuel. C'est une prise très fermée, en ce sens que le tamis de la raquette est orienté vers le sol lorsque la main est dans sa position normale au bout du bras.
Elle permet de frapper très fortement les balles hautes qui sont fréquentes dans les climats chauds et sur les courts très durs.
Elle rend difficile la reprise des balles basses dans les pays à climat tempéré ou sur des courts souples en terre battue ou en herbe ou en bois.
Elle oblige à un changement considérable pour passer de la prise de coup droit à la prise de revers que nous verrons plus tard. Elle n'est pour ainsi dire plus employée par les champions modernes et en ce qui nous concerne nous pensons que l'évolution du tennis doit nous en faire déconseiller l'emploi.
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2- Dans le livre " Le Tennis de A à Z " d'Henri Cochet et Jacques Feuillet - une nouvelle méthode d'enseignement accéléré - aux Editions de la Table Ronde, 1966 aux pages 32-33 il est dit ceci : " Nous vous avons précédemment parlé de la prise de coup droit employée autrefois par certains champions californiens la " western grip ". Elle était déterminée par la position d'hypothénar sur le grand méplat de droite du manche. Elle est de moins en moins employée parce qu'elle oblige à un changement réellement trop important pour passer du coup droit au revers. Nous ne vous dirons rien de plus à son sujet puisqu'il n'entre pas dans nos intentions de vous l'apprendre.
L'opinion de François LACAZE : Ces articles montrent bien qu'après 1940 la prise Western n'était pas conseillée et que c'était la prise Eastern qui était enseignée.
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En ce qui concerne RENE LACOSTE
ancien numéro 1 mondial -
Dans le livre " Plaisir du Tennis " de René LACOSTE ( L'histoire du " crocodile " - Les conseils du champion - ) aux Editions FAYARD 1981, il est dit ceci à la page 48 :
" Pour le coup droit, avec une prise généralement qualifiée de " western " ou fermée, et telle que représentée sur la photo n° 1 ( p. 49 ), il est naturel de frapper la balle en avant du corps avec le poignet légèrement cassé et le bras un peu replié. Avec cette prise, il est facile et naturel d'imprimer à la balle l'effet connu sous le nom de " lift " avec un mouvement orienté de bas en haut au moment du contact avec la balle.
Au contraire, avec une prise dite continentale ou ouverte et telle que représentée sur la photo n° 2 ( p. 49 ), il est naturel de frapper la balle un peu en retrait avec le bras allongé. Avec cette prise, il est facile et naturel d'imprimer peu d'effet à la balle ou l'effet dit coupé avec un mouvement commençant un peu haut et se terminant assez bas.
Pratiquement, la meilleure prise pour un débutant est une prise dite " eastern " ou moyenne représentée par la photo n° 3 ( p. 50 ), permettant aussi bien un coup légèrement lifté ou légèrement coupé qu'un coup frappé sans effet. Commençant avec cette prise, un joueur pourra ensuite la faire évoluer, soit vers la prise fermée ( n° 1 , p. 49 ), soit vers la prise ouverte ( n° 2 , p. 49 ). Mon conseil est cependant de conserver pour le coup droit la prise moyenne qui est certainement la plus employée par les meilleurs joueurs et qui permet à la fois un coup légèrement lifté et un coup légèrement coupé.
L'opinion de François LACAZE : René LACOSTE dit : " Pratiquement, la meilleure prise pour un débutant est une prise dite " eastern " ou moyenne " et il conseille de conserver pour le coup droit cette prise moyenne car elle est employée par les meilleurs joueurs. En réalité, dans toute l'histoire du tennis, c'est la " western " qui est la prise des meilleurs coups droits.
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un professeur Américain
Dans Tennis de France à " mieux jouer " un professeur Américain Fred WEYMULLER dit ceci : " Le coup droit eastern, c'est la prise dite eastern qui est le plus souvent enseignée aux joueurs, pour le coup droit comme pour le revers. Le coup droit western, la semi-western est une variante de cette prise, dans laquelle l'éminence hypothénar et l'articulation inférieure de l'index sont sur le panneau vertical droit, et le pouce sur le chanfrein supérieur gauche. C'est peut-être la prise de coup droit la plus répandue parmi les joueurs qui n'ont pas suivi de cours ".
L'opinion de François Lacaze - Si c'est la prise de coup droit la plus répandue parmi les joueurs qui n'ont pas suivi de cours, c'est bien une preuve que cette prise western est la plus naturelle. J'ai personnellement enseigné pendant 25 ans à tous mes élèves enfants et adultes en initiation la prise western en coup droit et je peux dire qu'elle est très facile à enseigner ( tout simplement parce que c'est pour le coup droit la prise de raquette la plus naturelle ) et tous mes élèves avaient avec cette prise un parfait contrôle de la balle.
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En ce qui concerne P. PELLETIER -
Dans le livre de René P. PELLETIER : Précis de Tennis Moderne " Technique d'Abord " Edition Bornemann 1964, il est dit ceci :
A la page 17 il est dit ceci avec en titre : Comment tenir sa raquette . On dénomme " prise " la manière de tenir la raquette en position d'attente ou lors de l'exécution d'un coup. Tous les coups ne sont pas exécutés avec la même prise - ce qui serait impossible ( nous disons bien : impossible ) . Mais il n'existe pas autant de prises que de coups différents. Distinguez, apprenez, utilisez trois prises : - la prise de base ( dite " continentale " ou " marteau " ou encore " neutre " ; - la prise eastern pour le coup droit ; - la prise spécifique de revers. La prise continentale est absolument prohibée pour l'exécution du coup droit et pas du tout recommandable pour celle des revers. La prise continentale, prise " marteau " est intermédiaire entre les deux autres.
A la page 20 il est dit ceci : " Seule convient la prise eastern, dite " fermée " pour tous les coups droits sue le rebond de la balle ".
A la page 25 il est dit ceci avec en titre : Les prémices d'enseignement du coup droit sont donc : A ) prise eastern rigoureuse ; position d'attente en mi-flexion, buste penché en avant ; coudes serrés au corps. ( Pour l'apprentissage du coup droit la prise eastern est prise par avance, tandis qu'un joueur initié, en position d'attente préalable tient sa raquette - dirigée vers l'avant et non vers la gauche - en prise " neutre " ).
L'opinion de François LACAZE : L'auteur conseille la prise eastern en coup droit et il ne dit rien dans son livre sur la prise western, elle n'existe pas.
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A la page 85 de son livre il dit ceci en titre : UN STYLE A CONDAMNER : LE REVERS A DEUX MAINS et il ajoute : " Certains ont gâché leurs dons et se sont condamnés à plafonner trop bas en adoptant le revers à deux mains.
L'opinion de François LACAZE : L'auteur n'a pas été un bon précursseur
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En ce qui concerne J. FAULKNER et Frederick WEYMULLER -
Dans le livre " Le Tennis " l'apprendre , le jouer, l'enseigner de Edwin J. Faulkner et Frederick Weymuller, Préface de Arthur Ashe aux Editions Marabout 1974.
A la page 24 du livre, c'est l'apprentissage du coup droit et l'auteur explique les prises de raquette avec le manche de la raquette et le shéma du bout du manche. A la page 40 du livre, avec en titre Conseils pratiques le coup droit à Prise il est dit ceci à 3. Prenez la prise de coup droit - éminence hypothénar sur le chanfrein supérieur droit.
A la page 42 du livre, c'est l'enseignement du coup droit. A la page 54 du livre avec en titre Conseils pédagogiques 1 Le coup droit, il est dit ceci à 2. Montrez-lui et expliquez-lui la prise de coup droit " Eastern ". L'élève doit connaître le nom de la prise, il doit être capable de la reconnaître en la voyant et de la sentir les yeux fermés.
A la page 55 du livre, c'est défauts à éviter en coup droit. A la page 61 du livre, il est dit ceci : " Chez les joueurs utilisant d'autres prises que la prise Eastern, il faut d'abord décider si un changement s'impose. Dans l'affirmative, si le joueur est jeune, ambitieux, s'il a le temps de s'entraîner et s'il est prêt à travailler, il ne devrait pas tarder à se corriger. S'il est plus âgé, a peu de temps pour s'entraîner et est satisfait de son jeu, il lui faudra peut-être des centaines de coups avant d'assimiler cette nouvelle prise. Entre-temps, il la trouvera incommode, et peut-être même douloureuse. Pourquoi, à notre sens, cela vaut-il la peine de persévérer ? Parce que la prise Eastern permet des coups plus puissants et des effets de balle très variés ( du coup le plus lifté au coup le plus coupé ). La prise Continentale est bonne pour jouer les balles basses et les coups coupés , mais elle constitue un réel handicap sur les balles hautes et pour les coups liftés. On peut dire exactement le contraire des prises Western.
L'opinion de François LACAZE : Dans ce livre comme dans la plupart des livres, c'est la prise Eastern qui a la préférence, tant à l'initiation que pour la suite de la carrière du joueur. Les prises Western avec l'éminence hypothénar en 3 et 4 n'ont pas la même valeur. Dans toute l'histoire de la fin du 19ème siècle et de tout le 20ème siècle, les enseignants ont conseillé deux prises de raquette, la continentale marteau qui s'est révélée une prise de raquette épouvantable et l'eastern qui a fait beaucoup de dégâts car elle a été plus régulièrement enseignée.
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En ce qui concerne Jean BRECHBUHL
Dans la revue Tennis de France à " mieux jouer " Jean Brechbuhl, président de l'association des professeurs de tennis Suisse dit ceci : Pour le débutant : prise unique et il ajoute : " La question de la prise est une des plus controversées qui soient. Certains enseignants recommandent de jouer avec une prise unique, d'autres préconisent de modifier les prises.
Dans son livre " La maîtrise du tennis " aux Editions Payot Lausanne ( Suisse ) édité en 1974, Jean Brechbühl dit ceci aux pages 39 et 40 en ce qui concerne les prises de raquette : 1) La prise universelle ou prise continentale est caractérisée par le fait que l'éminence hypothénar ( talon de la main ou petit mont de Vénus ), c'est à dire la protubérance de la paume qui se trouve sur la face externe, près du poignet, recouvre le petit méplat supérieur de la raquette.Certains joueurs peuvent utiliser la prise universelle comme prise unique pour exécuter tous leurs coups, d'autres jouent mieux en opérant de légers changements de prises. 2) La prise légèrement fermée de coup droit ( eastern forehand grip ou shake hand grip ) est en même temps une prise légèrement ouverte pour le revers ; elle est caractérisée par le fait que le talon de la main ne recouvre qu'à moitié le petit méplat supérieur de la raquette et chevauche - pour un droitier - l'arête droite du méplat. 3) La prise légèrement fermée de revers ( eastern backhand grip ou service grip ) est caractérisée par le fait que le talon de la main déborde légèrement l'arête gauche du petit méplat supérieur de la raquette. 4) La prise très fermée en coup droit ( western forehand grip ) et la prise très fermée en revers ( western backhand grip, appelée aussi prise du pouce ou thumb grip ) sont de moins en moins utilisées ; nous ne les recommandons pas et ne les décrirons pas. La fermeté de la prise Les auteurs anglais recommandent de tenir la raquette " comme une canne à pêche ou un guidon de vélo ". Nous préconisons l'adoption d'une prise ferme, sans aucune contraction. Prise du pouce ( western backhand grip ou thumb grip ). Cette prise est peu recommandée.
l'opinion de François LACAZE : à 4) Jean Brechbühl n'est pas favorable à la prise western qui est pourtant la prise des grands coups droits et à Prise du pouce en ce qui concerne le revers , il dit que cette prise est peu recommandée, et pourtant c'est la prise des grands revers à toutes les époques et dans tous les pays du monde. Sous l'article, il y a une photo avec le pouce allongé sur le méplat qui est bien la prise des grands revers.
Je dois dire que je ne comprends pas Jean Brechbühl.
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Dans ce même Tennis de France et cette même série, il est dit ceci en bas de la page : " N.D.L.R. La prise dite marteau ou unique, naguère enseignée fréquemment en France, est aujourd'hui de moins en moins recommandée car elle présente beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages, sauf pour le service.
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Dans le petit livret Marabout Flash " des premières balles à la compétition... " LE TENNIS édité en 1962 by les éditions Gérard et C°, Verviers. il est dit aux pages 26, 27 et 28 : Les prises de la raquette, Trois écoles. Il y a trois grandes écoles en ce qui concerne les prises : 1. la prise eastern ou semi-fermée ; 2. la prise continentale, universelle ou plate ; 3. la prise western ou fermée. ( les mots eastern et western sont fonction de la géographie des Etats-Unis où elles sont nées. ) La prise western étant tombée en complète désuétude, je ne vais pas vous encombrer l'esprit de sa description. Elle ne convient pas, de toute façon, aux courts mous de brique pilée.
l'opinion de François LACAZE : Et pourtant la prise western est la prise des grands coups droits à toutes les époques et dans tous les pays du monde.
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Les prises de raquette en coup droit
Appellations
1. Pourquoi ces appellations de ces prises de raquette en coup droit
Les 4 prises de raquette en coup droit
western, eastern, continentale marteau, western prononcée
4. la prise " continentale marteau " de coup droit ( prise catastrophique )-
5. la prise " western prononcée " en coup droit ( plus rarement employée )-
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Récapitulation
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Statistique
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contre la prise eastern à l'initiation
8. les raisons pour lesquelles à l'initiation au tennis je suis totalement opposé à la prise eastern de coup droit. - sur commande, disponible.
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