2001, l'Odyssée de l'Espace

 

 

 

 

 

 


Le T1000 de Terminator II

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UN NOUVEAU SOUFFLE CREATIF ...

Les robots de cinéma rouillaient tranquillement au magasin des accessoires. Il est vrai que la science-fiction avait sombré, ou presque, avec la disparition des films de série B ou Z jusqu'à ce que , 2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick (1968) aidant, les "major compagnies" commencent à s'y intéresser de très près. Voici donc qu'en l'espace de quelques années, le robot va réapparaître en force sur les écrans. Sans toutefois innover vraiment par rapport à la typologie dont il était coutumier : créatures androïde de Terminator I & II (James Cameron, 1984 & 1991), robots-flics de Robocop (Paul Verhoeven, 1987), joujoux rigolos et sympathiques de Silent Running (Douglas Trumbull, 1972) ou La Saga Star Wars (George Lucas, 1977, 1980, 1983 & 1999), ne sont fondamentalement guère différents de leurs prédécesseurs; tout au plus ont-ils acquis - on vit une époque formidable - les attributs d'une technologie hyper-sophistiquée. Il faut dire que le robot n'a jamais eu au cinéma la place qu'il occupe dans la littérature de science-fiction. Disons simplement qu'il n'y a qu'exceptionnellent dépassé le stade du simple accessoire, pour ne pas dire du gadget. De plus il fut, pendant les années cinquante notamment, la providence des productions ultra-fauchées et tournées en quelques jours sans grande conviction : trois plaque de tôles, un figurant capable de les supporter des heures durant, et le film était dans la boîte.

... ET TECHNOLOGIQUE

Etre mécanique perfectionné fait souvent, mais pas toujours, à la ressemblence de l'homme. Etre ou ne pas être humanoïde, tel est, en effet, le dilemme du robot de cinéma. Dans le premier cas, il est joué par un acteur réel, avec son vrai visage et sa vraie peau, sous laquelle nous devons croire que se dissimulent des mécanismes (et quand il est blessé, le sang qui coule est blanc comme lait, cf. Alien ou Mondwest), ou il peut aussi avoir l'aspect d'un homme métal (Métropolis, C3PO dans La Guerre des Etoiles). Dans l'autre cas, il ressemble à tout ce que l'on veut, mais de préférence à une lessiveuse à roulettes (R2D2 dans La Guerre des Etoiles) ou à une chose munie de bras articulés ... De plus en plus, le chic consiste à faire jouer des personnages robotiques, même humanoïdes, par de vrais robots, à mesure que ceux-ci se perfectionnent, comme dans Short Circuit de John Badham (1986), ou l'on est arrivé à faire danser une chose de métal articulé dans le style déhanché de John Travolta. Enfin, la conception assisté par ordinateur permet aujourd'hui d'aller encore plus loin. Plus besoin d'acteurs grimés ou de "joujoux" téléguidés, les magiciens des effets spéciaux s'occupent de tout ! Une de leur plus belle réalisation est le T1000 de Terminator II (Cameron, 1991), robot fluide entièrement conçu par ordinateur et qui peut prendre la forme de n’importe quel organisme vivant (les premiers algorithmes de morphing grand public ont vu le jour pour ce film).

 

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