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LES ROBOTS TRAVAILLEURS

On sait que le mot "robot" (en tchèque, "travail forcé") a été inventé par l'écrivain Karel Capek dans sa pièce R.U.R. ou il imaginait la révolte d'hommes artificiels. Cette même pièce a inspiré un film russe d'Aleksandr Andrievski, Perte de Sensation (1935), ou la bourgeoisie lance un peuple de travailleurs mécaniques pour s'opposer au prolétariat. Ces robots sont commandés par des sons, d'ou une étonnante séquence dans laquelle un ingénieur, ivre, les fait fonctionner en tous sens et s'entrechoquer en leur jouant une séquence chaotique sur un saxophone. Le peuple des robots travailleurs a été encore le sujet de Travailleurs sans Ames d'Harry Piel (1935) et d'Iron Bread de Vivian Pei (1970).

LA REVOLTE DES ROBOTS

Le robot cinématographique sous sa forme la plus pacifique a eu sa mascotte, son héros, en la personne de Robby, le robot-serviteur apparu dans Planéte Interdite (Fred MacLeod Wilcox, 1956), dont il n'était qu'un personnage secondaire. Ce sympathique bibendum de métal, doté d'une voix mécanique, avait conquis le public en synthétisant le whisky en quantité illimitée, à l'intention d'un cuistot d'équipage interstellaire. On le fit donc réapparaître dans une autre histoire de science-fiction dont il était le héros, comme compagnon d'un petit garçon. Ce fut Le Cerveau Infernal d'Hermann Hoffman (1957), ou il lui fallait s'arracher au pouvoir d'un super-cerveau électronique qui voulait le retourner contre les hommes. On retrouve là l'increvable thème de la "révolte des robots", qui servira encore : aussi bien dans Saturne 3 de Stanley Donen (1980), que dans Blade Runner de Ridley Scott (1982), d'après Philip K. Dick.

LE ROBOT DESTRUCTEUR

Yul Brynner, lui, a bien voulu prêter sa légendaire impassibilité, sa démarche souple et la perfection de sa calvitie à un inoubliable robot-cow-boy dans Mondwest (Michael Crichton, 1973). Fabriqué pour le plaisir de millionnaires du futur qui se divertissent à des bagarres et des duels sans danger dans une ville de l'Ouest tout aussi artificielle, il en vient à se révolter et à pourchasser sans trêve les héros, continuant de fonctionner même quand il est aux trois quarts démoli. Voilà un thème qui fera la richesse de producteurs Hollywoodiens : les hommes, pour leur bien-être, inventent des machines qui par la suite mettent en péril l'espèce humaine. Sur ce modèle sera imaginé le robot destructeur de Terminator de James Cameron (1984), dont le succès public a suscité une foule d'imitations, et qui emprunte sa carcasse musculeuse et culturiste au massif Arnold Schwarzenegger.

 

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