Devil Girls from Mars
au cinema > Psychanalyse
UNE IMAGE DE L'HOMME
Que les robots soient des faire-valoir comiques comme dans Star Wars, relégués au rang de domestiques loyaux et peureux comme les droïdes R2-D2 ou C-3PO où voulant prendre le pouvoir par la force à la façon de Robocop, les robots nous renvoient le plus souvent l'image de l'homme. Une image qui devient de plus en plus techniquement envisageable : Philip K.Dick nous pose clairement la question dans Blade Runner, l'homme ne serait-il pas un androïde dans sa forme la plus évoluée ?
L'ANTHROPOMORPHISME
Les idées qui jaillissent de l'imagination de certains scénaristes laissent parfois pantois tant est grande la part de phantasme qu'ils peuvent faire dissimuler sous une carcasse métallique. Les psychanalistes pourraient ainsi recruter nombre de clients dans leur rang. Dans The Mysterians (1957) du prolifique réalisateur japonais Iroshiro Honda, des êtres venus d'ailleurs programment des robots pour qu'ils s'unnisent avec des humains; dans Devil Girls From Mars (David MacDonald, 1954), des envahisseuses formulent un projet symétrique en concevant des robots chargés de recruter des humains pour leurs besoins génétiques... Projections plus qu'explicitement sexuelles reprises sur le mode facétieux dans Flesh Gordon de Mike Light, avec des robots violeurs dotés d'un redoutable phallus en vrille, auxquels les protagonistes échappent de justesse en se réfugiant dans un vaisseau spacial à la forme non moins suggestive.
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